Page:Mercier - La Destruction de La Ligue, ou la réduction de Paris, 1782.djvu/226

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répandu en déclamations vagues que je n’ai point écoutées… Je les ai fait jeter dans un cachot, où je doute qu’ils respirent encore.

Guincestre.

Il étoit à craindre que l’on ne vînt à ébruiter nos discours. Il ne faut qu’une voix pour en ameuter cent, puis mille, puis tout un peuple ; & celui que nous dominons est si inconstant !… Et cette vieille est morte ?

Aubry.

Oh ! très-morte… & de plus à la voirie.

Guincestre.

Bon, tout est en règle. (S’asséyant à la table.) Présentement je suis à vous, messieurs.

Bussi-le-Clerc.

Et toi, qu’as-tu fait, Guincestre, depuis que nous nous sommes quittés ?

Guincestre.

J’ai couru partout pour intimider ceux qui sont enclins à parler de capitulation. Quand quelqu’un crioit, la paix, la paix, &