Page:Mercier - La Destruction de La Ligue, ou la réduction de Paris, 1782.djvu/61

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Hilaire fils.

Tu veux t’exposer ! Je t’accompagne, mon fils ; je ne t’abandonnerai point seul à ta fougue imprudente… Eh bien, nous unirons nos forces ; & soutenus l’un par l’autre…

Hilaire fils.

Ah, voici ma mere ! (A part impatiemment.) Elle va retarder ma sortie…



Scène III.

Les acteurs précédens, Mad. HILAIRE.
Mad. Hilaire, allant à Mlle. Lancy.

J’accours : j’ai entendu sa voix. Vous avez bien fait d’ouvrir à cette chère enfant. Je l’ai toujours aimée ; & tant que j’aurai quelque crédit, elle ne sera jamais regardée ici comme étrangere.

Mlle. Lancy.

Ah ! ma chère marraine… je renaîs.