Aller au contenu

Page:Mercier - Tableau de Paris, tome II, 1782.djvu/286

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 284 )

découvertes, on retournoit encore sur ses pas. Voilà comme on dépensoit beaucoup d’argent sans parer aux dangers.

Il n’en est pas de même depuis que ce travail a été confié aux bâtimens du roi : on a d’abord adopté le systême de réparer la voie publique ; plus elle est en danger, plus on s’en occupe. On passe directement à travers les enfoncemens, en suivant les rues ; non-seulement pour connoître le centre du mal, mais encore pour savoir son étendue, afin de le réparer sûrement. Ce moyen a procuré des découvertes immenses, qui étoient interceptées par ces enfoncemens.

On fait de même pour des restans de masses ; on passe aussi à travers, sans se déranger de la voie publique. Ces ouvertures ont un double avantage, en ce qu’elles ne constituent pas l’administration dans des frais qu’il auroit fallu faire pour passer autour de ces masses, & aller sur le derriere rejoindre la direction de la rue ; & en ce que la pierre qui sort de ces ouvertures, sert à cons-