Page:Merlant - Bibliographie des œuvres de Senancour, 1905.djvu/16

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heur. Nouveau développement sur l’ennui. — Confidences sur ses souffrances intimes.

6e. L’homme passionné ; usage des excitants, désespoir. Imagination funèbre et emphatique.

7e. Contient en parlie la 5e de C, et met en relief, plus que C, l’idée que l’homme naturel était en harmonie perpétuelle avec les choses, parce que ses sensations passées ne laissaient aucune trace en lui. — Sénancour déclare que le plus sublime effort de la philosophie ne vaut pas le simple instinct animal. Dans C, il se contentera de faire ressortir les raisons de douter de la volonté libre.

théorie plutôt qu’une théorie complète sur la genèse de la volonté. — Très neuf.

6e. De l’idéal (Le sommaire indique : l’idéal est plutôt absent qu’imaginaire) : « Une odeur, un son (cf. Obermarm), un irait de lumière nous disent qu’il y a autre chose dans la nature humaine que l’instinct de digérer et de se promener. » — Expression du désespoir.

7e. Intitulée : Impressions reçues des objets inanimés. Inspiration semblable à celle de la 3e de B : « se livrer au cours fortuit des choses » (le 3e de B disait de « nos idées » )• « La pensée heureuse est celle qui n’est soumise qu’à l’occurrence des impressions. » — Mais additions et relouches nombreuses.

6e. Intitulée : Faiblesse humaine. Le contenu est à peu près le même : « Que de fois un regard, un son, une odeur nous disent que les facultés humaines ne se bornent pas à l’instinct de se nourrir, ou d’accomplir par imitation les devoirs de la vie positive ». La note du désespoir est très atténuée. A la fin du chapitre, cette phrase est ajoutée : « Chaque jour quelque avertissement de tout le charme ou de la rigueur des choses arrive au cœur de l’homme, et ce qu’il voit d’illimité dans ces oscillations deviendra pour sa pensée ou bien pour ses désirs le naissant indice d’une autre existence moins ténébreuse. »

2e. Intitulée : Impressions naturelles. Correspond à la 7’de C. Mais la partie d’abstraction philosophique est très écourtée ; par contre, il y a dans le pittoresque plus de précision.

Voici un exemple de la manière dont Sénancour modifiait son texte ; on sent l’effort pour faire rendre aux mots à la fois le plus de sens moral