Page:Michaud - Biographie universelle ancienne et moderne - 1843 - Tome 29.djvu/15

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t0· ION ne rxue et un éclatquimortilièrentbeam wonp qui en était Ce désagrément et les dégouts dont l’accabla parti des tories, qui rvint à écraser les whigs dont elle partageait Es opinions, la décidèrent à se rendre en Italie ; elle y lit consentir al. Wortley, et alla séjourner tantôt à Venise, tantôt à lsovère, près du lac d’lsee ; elleeügaisait ses délices de la culture des lettres, qu’joignait a des occupations chammz Elle avait pris beaucoup de goût pour la et pour les mœurs italiennes, et les vingt-deux années qu’elle passa dans ce pays le vent suffisamment. Un exil volontaire si E3’, etqllP“€@lt¤neai grande distance entre elleettoutenquuns iemmea deplns cher, de montre avis ge son caractère n’était pas exempt singulari. fille sen lit cependant la nécessiléde ntourner dans ses foyersaprèsla mort de son mari, en 1761, et elle partit pour l’Angletas-re dans la même année. Comme elle traversait la France, quelqu’un lui parla des leltresdemadame deâévigné ; s Ellessontfort Èüs, répondit-elle ; mah, dans quarante ans, miennesneaerontpasmoinsrecherchées.» Sa santé avait décliné depuis un certain temps ; ses idinnités augmentèrent, et elle mourut un an après son retour au sein de sa famille, le il août U6}, âgée de 73 ans. On voit dans la cathédrale de Litrhlield un monument en marbre consacré à la mémoire de cette dame illustre. la beauté y est représentée versant des larmes sur la tombe de celle qui, par Finoculation qu’elle introduisit en m, enleva à la mort et à la laideur une mul’d’enl’ants destinés à devenir leurs vietimœ. Ce cénotaphe est du aux soins généreux et philanthropiques de Henriette lose, Eg : d’un baronuetde cette cùontrée. les lettres de y lontague, ues agments et des siesenpetitnomîgzlclontétéiecnieillisen livlâî mes imprimés à Londres en 1803, d’après les originaux remis pc la famille à Yéditeur. L’éditicn en 3 volumes ind ! publiée à Londres par Becket en 1763 parait avoir été subrepliœ. ll. Cldanll, qui la mit au jour, encouragé par le succès qïelleobtint, eulit paraitre une autre en L volumes, 1767 ; mais comme il n’existe point demanuaeritdes lettam du P volume de cette seconde édition, en estlondé àcroire que Clelanden esgauteur. Ondesaât même qu’il n’a jamais

NPWÉÉ soupçon es avoir supposées (1). Les critiques anglais qui ont comparé lady Blonta5ueamadamedeSévignéont sansdonte (ll I.’aIala¤t-idü k Lallres fermant le l• velumede Védltîen de na m wnmnsmumguuu rsssqn a· la numtiel du œuvrer de lady Ieltagslc. el lill, C vol. ln-8°. Une i• éditant le casœnavu parut en ’l, de quelques n•v¤Il¢¢ta¤, àhl•vale•rdec¤ae ndnbanneoap $.’°""’ï.î¥ ’ ?«*"""’°“â’····, ··’ " ’°°" ;··’°»«’i’i$’l’.·2i«1’«ï’°â¥â à Le•Ils••, î¤ HiV,3vpl.’ln-B’. On y trame da ann-Z2“Jf’.."’“îî·Z’ î*’§."’ "’°&"·’îÉ Z.î2’“, ·«.·£·’2’.FT.°’. ;’5°îî* *2.12 inisvaanazïs hay Montagne. ml. Ã, ,~, Q, , ;, .., ,7, r’.., , ~, L, .J.~«.., .iMm1¢ÃaÃimu»n.w-m

ION voulu dire uniquement qu’elle est pour sa nation ce que la mére de madame de Grignan est pour la nôtre. ltien n’est d’ail|eurs Llus différent que leur tour d’esprit et leur sty. En lisant lady llontaguc, on est frappé de je nbïis quelle force de réflexion qui décèle des étud classiques et une tête formée a l’école des anciens. Ses jugements ont une hardiesse et sont exprimés avec une lpreté satirique qui souvent annonce une liberté de penser que rien n’arrêtait de son temps en Angleterre, et que fa’ssit le protestantisme. Dominée par l’orgueil’eTétrangère à toute sensibilité, on ne la vit jamais contente d’elle-même et de sa position. « à seize ans, dit Fiévée, elle regrette de n’être pas homme ; à trente elle c demande déjà dix années de moins ; mère de famille, elle fait l’éloge du célibat. La toilette a des Françaises lui parait ridicule, et tant qu’elle a l’espoir de plaire elle tire ses modes de France. À soixante huit ans, il y avait déjà e onze années qu’elle n’avait osé se regarder c dans un miroir, et lorsqu’on venait lui rendre visite, elle recevait en domino et en masque. Ses vœux les [plus ardents étaient qu’aucune de ses petites- illes ne lui ressemblât pour l’esprit et le caractère ; enfin dans ses vieux jours, en voyant passer une grosse villageoise, elle regrettait de n’avoir pas été toute sa vie ignorante et sans ambition. » C’est encore milady Montague qui disait de son sexe que sa seule consolation d’être femme avait toujours été la certitude de n’en point épouser une. On ne peut méconnaître non plus dans sa manière un peu de cet apprèt et de ce travail qui laissent voir qu’elle destinait ses lettres à être un jour imprimées. Ce ne pouvait être en effet dans un autre dessein qu’elle en remit elle-même une copie en 2 volumes in-l’a il. Sovvden, ecclésiastique hollandais, constatant cette remise par une note signée de sa main qui était en tête du manuscrit. C’est vraisemblablement à cette circonstance qu’il faut attribuer le manque de naturel, tranchons le mot, la pédanterie de quelques passages, ainsi que la pesanteur et la tournure pénible de la plupart de ses tins de lettres. Ces défauts nempcchent pas le recueil dont il s’agit d’ètre un des plus piquants que l’on ait publiés en aucune langue, et de faire le plus grand honneur aux connaissances, à la sagacité de vues et a l’art d’écxireque possédait l’auteur. Quant à ses fragments et à ses poésies, ils méritent assez peu d’attention. Ce n est pas qu’ils n’oll’rent des preuves de talent ; on y remarque des pensées fines et uréables, et souvent une causticité pleine de sel ; mais avec ceqn’il fallait pour faire quelques bons vers, lady llontague était loin de posséder les qualités nécessaires pour composer une bonne pièce de quelque étendue. Elle néglige fréquemment l’observation des règles sans lesquelles les bagatelles, même en ce genre, perdent beaucoup de leur prix. Enhl’onperitdireque le dernier e.a. ;.. ; s·....a.:»...L...a ;.sa»i~.·l.ai...l.ia.asa.a.. ;........ · «. ·., .s—..Èl·»£~·»·