Page:Michaud - Biographie universelle ancienne et moderne - 1843 - Tome 29.djvu/9

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


L ·· · MON tanto(t), lorsqueI !enriVIII, aantun’t besoin d’argent, proposa un bill de fut meets (t 523 ;. L mtluenca de lontagu étant si gra e : isiconn¤eiquele’11·’ ; oi, irritéi-deceÈ fus, lui t donner’ordre se ren re aup dellui, et sïperina eâioàe voyant q Eh quoi, l’î)n :: eisneveu t c pasamettre mon Faites que demain, à telle heure, · ajoutayt-il, en mettant sa main sur la tète de lontagu, ¤ mon bill ait passé, ou cette tète ne restera pas sur vos épau es. » Sir-Bdouard, connaissant le dnnger qu’Il courait, d’après le caractère imp(tueux et sanguinaire de Henri, agit si eHicacement auprès des membres de la chambre que le hgl passa avant l’heure indiquée. En 153 !, H< ; nt gu obtint le degré de docteur ès lois, et ut nommé avocat du roi x ans après. Il fut élevé en 1533 au rang de Kgievalier, et obtint l’année suivante la concess’de [plusieurs terres qui avaient appartenu} des ab yes que Henri VIII venait de supprimer. Après avoir exercé pendant quelques années la ace de président ou grand î.’}i§J’§..’î5°îè" §“«. ’I.’î.. ?.’â.£°i ; T..ï’À"àî..îîlê m président de la cour dy plaids communs, changement ququller 1/appelle sn, nbaùaennent en Iiouneur, nm vnreléeauoe en proj !. Il fut aussi l un des membres du conseil privé, et jouit d une, telle faveur auprès de Henri Ill, que ce souve—’ ram le nomma l’un des seize exécuteurs de son testament, qui devaient être en même temps régents du royaume et gouverneurs du jeune Édouard VI, son fils. Au couronnement de ce prince (février Hit ?), Itlontagu’dut à l’attachementdqu’Édouard lui témoignait d’èti-elchargé, avec’autres commissaires, de recevoir es plaintes des sujets du roi et d’y faire droit. En 15§9. une conspiration ayant été forméeycontre le protecteur Sommeœetüùhlontagtà se joggmt, à ses advers aires et contri a airmi son renversement. Cependant Iasanté du jeune roi déclina ut rapideme, a er or "i·îl’É’Siî.§’“°.îZ·“° !§’£, ’î.’Iî”.îZ’1’i.“ ;.2“’ î"È.É"àï "’la succession à la couronne, en faveur de’Jeanne Grey &rà}u’il avait fait épouser à son fils, lord u re ap-

?l’ÃLë l«’ ?.“§ ?iî.’.:.“·s.I., ..""..’·î»°, î2’.î."îî*“È“’ ’“’

prouver son gojet, et exigea que Montaigu et les autres chefs a magistrature, qu’ou avait ·fait appeler à un conseil tenu iicet effet, rédigeassent en forme de lettres patentes la minute de l acte projeté : Le danger qu une telle condescendance pouvait faire’courir à ces magistrats les fit longtemps hésiter. Ils représentèrent quàe, le règlement de la succession à la couronne yant (lIrt}¤o Collins, bmw Histoire la î.°’ࣷ...f£’. ?."’i.°ï’.§’ ;·iii’°."......·.«.’ °: il2.“iû’£’« ?â’ ;·îî°J·ï !ïs°’}3.’2.“ï3·î’J·“eî !£ ?§’àî·’â.’·.îî’lÉ$Ã’·.’T.â le aubalda futefnnaudê. ’ 1 · · u ’ r·" ’, . ~ ’ ’

el ION été fait paritenri VIII, en conséquence d’un, acte du parlement, les lettres patentes seraient nulles et exposeraient à la peine de haute trahison non ·seulement les juges qui les auraient dressées, mais tout conseiller qui les aurait signées, ’et que la seule voie régulière était de convoglxer un parlement et d’obtenir le consentement cette assemblée. Northumberland s’emporta contre eux d’une manière violente, et dit Montagu qu’il était un traitre. Mais les magistrats persistèrent dans leur opposition, qui ne cessa qu’après plusieurs assemblées du conseil, et lorsque Iontagu eut fouqii un expédient qui réunit tous les sulïrages. Il proposa qu’une commission du roi, en’son consei, fût donnée pour requérir les juges de dresser les lettres patentes, et qu’immédiatement, après un pardon fût accordé pour toute otïense qu’ils pourraient avoir commise en déférant à cette invitation. Les autres juges exigèrent, pour plus grande sûreté, que tous les membres du conseil signassent ces lettres patentes, en vertu desquelles les princesses Marie et Elisabeth turept exclues et la rpuronnejxéc sur la tête de Jeanne Grey. Mais, ce. triomphe de Northumberland fut de peu de durée ;. car Édouard ’I étant mort quelques jours après, .» Marie ; appuvài par les barons, mécontents du despotisme du pr<I£¢t€ur, parvinga déjouer ses projets et monta sur le trône de ses pères, Montagu reçuttla punition que méritait sa complaisance : il fut envoyé à la Tour et privé de ses emplois. Mis emliberté après un courte détention, il’se retira dans le comté xqbiortliampton, où il mourut le 10 février.1556. D-=z-s. ’

MONTAGU ou MONTAGl’E (Eoouann), comte de Sandwich, également distingué comme génénil, comme amiral et comme homme d’État, mais dont la conduite politique fut une suite de contradictions, était petit-fils de lord Montagu de Bouit’11"ton et de la même famille que le précédent. Né en t625, il débuta fortjeùne dans la carrière militaire, puisque dans le mois dlaoùt 1643, il reçut la commission de lever un corps de troupes au service du parlement contre Charles l*’ ; t§. Montagu 1 sergnditî l’armée avec son régiment, et sedistin-. gna à l’assaut de Lincoln, aux batailles de lars-" ton-Moor et de Naseby, et dans d’autI·es circonstances importantes, n’ayant pas, encore vingt. ans, Nommé membre gie la chambre des communes par le comté dïiungtindon, il siégea au parlement avant d’avoir atteint l’âge requis, et obtint aussi une place dans la trésorerie, sons l’administration de Cromwell. La paix avant été conclue avec la Hollande, il quitta ie service de · terre pour entrer dans la marine, et fut associé au célèbre amiral Blake dans le commandement dela flotte destinée pour.la Méditerranée. Les deux amiraux firent voile vers les côtesd’At’ri(It Ilohtagn fut mute align de dix-sept ans ayee la llln da, lord Crewe, - allé parlementaire ; et lïamour qu’tl anàfwr aa.. temme fut la allepter les principes politiques da un -përe. ··