Page:Michaud - Biographie universelle ancienne et moderne - 1843 - Tome 31.djvu/9

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l NOG t ’ ’ guise de préambule au dialogue eiwpnès : les Soleils eelqsses, Prononel du visu : Classique drislénêts sur les productions de il. Victor Hugo, et les Ostrogoths eanensis de- la langue et du bon sens, Paris, 1830, in-8’de 36 pages. Signé Noganet (Félix), scenicus olim ceusor, belligerstor adliuc ; sed cœcus et suidus, defectus annis et désertus-Vlflblls ; BO’Soliloque, Aristënetr, rlargé de questre-riisgt-neuf ans, et rirtime de leurs satellites ; Il’Guerre à Jlorploee, ou Ie Triomphe de lïnsomnie, nouveau soujle de rie du rieu.1 : conteur Jlristénête, en vers libres, Paris, l8Zl0, in-8° de 52 pages. La préface, en prose, est intitulée Jloaologie, et contient une Lem-: en prose, mêlée de vers.-Ouvrages sans dates : &2° la Lum fnëgale, ou les Aigles et les Aulruelses, Paris, ill-18 ; ll3° le Chien tournebroche ; ÀP Trois Épîtres à Delort sur ses Voyages aux environs de Paris ; sur son Jlémoire pour les gens de lettres, · sur son Histoire de Charles l’ll.’ 15’ Epilres en tera à mesdames I·’oiart, Taste, Babois, etc. ; E6" l’Hor nsia et l’lminortelle, le Cerf i-eri’digue, apolog ; ’L7° les Obsèques de l’auteur. Nogaret B QU at’ ! all Tribunal dolpollon, ou Jugement en dern r ressort de tous les auteurs vivants, libelle inj rieux, partial et dillamatoire, par une société e pygmèes littéraires, 1799. in-16, publié par Rosny. Ses articles sont signés F. N. Ses ouvrages inédits sont 1 Essai critique, ou Tentati’e en mieux ; — les Deu : Cousins, roman en il vol mes ; — Areesilas, jeune Grec, eialerant épagneul, man dans lequel l’auteur remonte jusqu’au lllpS de Psamméticus. Le manuscrit de cet vrage est revêtu du eisa de Pommereul. direc eur de la librairie sous le gouvernement impéri I, avec des observations qui recommandent l livre à l’intérêt et à la curiosité des lecteurs. Quant à l’/lpologie pour l’ordre des franrs-ma ; ns, par.l !..., aresdeu.r chansons par le frère a iérieain, si sa vraie date est de 17 !i5, à la Hay, in-8°, il n’y a pas plus de raison pour l’attri er à Fél x Nogaret qu’à Nougaret. Le premie retouchait souvent ses ouvrages, attendu qu’a res leur publication : son esprit fécond et actif ui inspira t de nouvelles idées, à l’expression desquelles sa verve poétique se prétait avec co plaisance. A—r.

NOGARI [Joss-: i>n), peintre né à Venise en 1699, étudia les prenilërs prine pes de son art sons* Pilloni, et passa ensuite d ns l’éco@le Balestra (ray. ce nom), célèbre intre véronais, établi alors, èœVenise. Les progrè de l’élève furent rapides, t bientôt il se pla a au rang des artistes es plus istingués. Il tr vailla pour le duc de Modène pour le roi de e rdaigne et pour le roi de Fr nce. Parmi ses n mbreuses productions, q · stime particulière nt une Charité, et le Silence, ou l’En /’ant les dormant dans les bras de sa mère, tableau qui appelle la fameuse Nuit du Corrége. Les ouvra qu’il exécuta dans les églises de Venise pro ent qu’il possédait les talents nécessaires pour


Le fond de sesûgures i mi-corps est dans le · goût de Rembrandt ;· l’œil du spectséur se peomène à l’entour ; le coloris est vigoureux et les démiteirttes sont délicates. Nogsri mourut L ’eniseen 1763. ’Peiroleri a beaucoup gravé d’après ce peintre. ’ · T—n.

NOGAltOLA(lso-r-rsl, damccélèbreparsabeauté, ses talents et sa vertu, était née à Vérone dans le

!5e siècle, d’une famille qui a produit un grand

nombre de savants et de littéraleùrs lil. Elle joignait au goût de l’érudition, si commun à une époque qui touchait à la renaissance des lettres, un talent agréable pour la poésie et des connaissances assez étendues dans a plupart des sciences alors cultivées. Louis Foscarini, nommé en M5 ! pedestat de Vérone, s’empressa d’attirer auprès de lui et de réunir dans son palais toutes les personnes qui se distinguaient par leur amour pour les arts de l’esprit. lsotta devint le principal ornement de ces assemblées, où elle prononça plusieurs discours, loués par les auteurs contemporains. Elle ne voulut jamais se marier, afin de n’être point détournée de ses études, et mourut en M66, suivant Philippe de Bergame (2). Paul Maflei, son directeur, lui a dédié un Traité de la virginité. Le célèbre auteur de la Jlërope a Nrueilli dans le tome 2 de la (krona illqslrala une foule de témoignages honorables à Isotta, et Tiraboschi a complété la liste des écrivains qui ont loué cette dame dans la Storia della lemmtur. italiana, t. 6. p. 89 !r. Ou a d’lsotta : Dialogur que ulrum Adam rel Era magis pm-arvr1’t, quœstio satig nota, sed non adm erplirata, rontinelur, Vouise, Aide, 1563, in-lv. Elle y prend la défense de la première femme. À la suite de ce dialogue, dans lequel on a substitué le nom de Navagero â celui de Foscarini, qu’ou lit dans les manu-SCI’liS, est Ullc ëlëglv, De Iaudibus ryanci ruris, La bibliothèque du Louvre posséde un Recueil de lettres d’lsotta. Mittarelli a inséré une lettre de cette dame à Foscariui dans sa B·l»lioth. mis. S. Jlich. froy. Mr1°rartst.r.r. Crevenna en possédait une autre adressée au P. Victor de Rusatis.

; l’oy. le Catalogue de Crevenna, t. 4, p. 247.)

Ou trouve beaucoup de harangues et de pièces inédites d’lsotta dans les bibliothèques d’Italie. ’MalTei, qui en cite les titres, n’a pas connu son Panégyriqur de St-Gérome. dont il existe un fragment à la bibliothèque d’Este. On a confondu (ll Malet cite, dans le tome 2 de sa Verona illustrator. quatre dames dts nom sie Nogavola pus se mnt dïllhgzèfx par leur e : lïïaâiTAZ·§îL’·.îî$.I’.î.’î»’.}’î’·7¢°.I§32É’Z £.l. ;..’£$’12’· ;·.§ Ocellas L•u :·•»a• ne nature ssanvrsi, avec des notes et une Lettre sur les hommes allustrea d’Italie qui ont écrit en grec. Genève 16°6, tn·8°. 12° Phwppe de Dergame dit qu’l-otta rfavait que trente-lsmt aes ; mais on sait qu’eI e adressa. en N37, une lettre à Hermolaus Barbare pour le telreiter sur son eleration à la dignité de protonotaire apo tollque ; sl le calcul dt- Phi ippc élurt exact. elle n aurull. eu alors que huit ans, ce qui e-t tout a fut invraisemblable. Ainsi l’on peut supposer qu’il s’est trot pé de dix ans. Ce n’est’peut-être qu’une erreur de chiffre pssses du manuscrit dans les dèrentes éditions de la Chronique de Phi ippe ds Bergamai mais il est surprenant qua psnoaao na l’alt saeors relevés.