Page:Michaud - Biographie universelle ancienne et moderne - 1843 - Tome 32.djvu/216

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PAS circonférence au centre. 16° Propriatds du mele, de la spirale el gie la parabole. Dans ce petit écrit, traité à la manière des anciens, l’auteur démontre que la ligne parabolique et la spirale d’Archimède correspondante sont égales, ce que l lober val avait déjà avancé, mais sans démonstration. 17° Nouvelles expériences touchant le ruide (1667) ; 18" Reponse de Pascal au P. Noël, jésuite Z1647)2 19° Lettre de Pascal à M. le Pailleur, au sujet du P. Not- !. Ces deux lettres sont un modèle de raisonnement et ne sont· pas moins remarquables par le mérite du style. 20e Lettre de Pascal à M. de llibeyre, premier président de la cour des aides de Clermont-Fcrraml, etc. ; Réplique de Pascal à M. da Ribcyre. C’est, dans la première de ces lettres que Pascal se justifie de Vaccusatiqn qu’un jésuite de Mont-Ferrand avait élevée contre lui dans une thèse publique touchant les expériences de Torricelli. 2l° Traité de Féquilibre des liqueurs, suivi du Traite de la pesanteur de ia masse de l’air. On a trouvé d&lS les papiers de Pascal deux fragments d’un ouvrage plus étendu sur les mêmes matières, dans lesquels il traite des variations du baromètre relativement à la météorologie. Faute d’un nombre de faits suffisants. il tire à ce sujet quelqqes conséquences prématurées et qui avaient besoin de reposer sur des observations plus nombreuses, et que l’expérience n’a pas justifiées. Ces deux traités ont été publiés en 1663, Paris. in-12, en tète des deux ouvrages suivants. 22° Récit de la grande expérience de lïquilibre des liqueurs, projetée par le sieur B. Pascal, etc. ltïlttll. Ce récit contient la lettre de Pascal à M. Périer, dans laquelle il propose à celui-ci l’expérience du Puy-de-Dôme, en lui exposant les motifs qui la lui ont suggérée. 23° ·’Vouvelles expériences faites en Angleterre, etpliqueies par les principes établis dans les deu.: Trailds de l’équilibre des liqueurs et de la pesanteur de la masse de lair. d’est une explication des expériences faites dans le récipient de la machine pneumatique. 2l" Lettre de MM. Pascal et Roberval à M. Fermat sur un principe de qëstatique mis en avant par ce dernier. cette lettre. qui est comprise dans le recueil des œuvres de Fermat, traite du centre de gravité d’un système de deux poids égaux, liés par une ligne droite inflexible et sans poids. On v examine comment se comporterait ce centre de gravité au centre commun des corps pesants. dans chacune des trois hypothèses qui lrtrnaient alors sur la cause de la pesanteur, savoir.·que cette cause peut résider ou dans le corps seul qui tombe ou dans la terre seule, ou dans l’un et l’autre à la fois. 25° Lettres de Louis de Montalte à un provincial de ses amis et aux lill. PP. jésuites sur la morale et la politique de ces pères. d’est le recueil des lettres connues sous le titre impropre de Lettres provinciales. Les premières sont au nombre de dix et les autres au nombre de huit, outre le fragment d’une lettre

PAS s lil au P. Annat. Ces lettres parurent d’abord l’nne après l’autre dans le format in· !4°. Elles furent bientôt traduites dans plusieurs langues, et elles ont été réimprimées un trop grand nombre de fois pour que nous indiquions même les principales éditions cl). 26° Pensées de Pascal. On les trouva écrites sans ordre sur des feuilles détachées. Les solitaires de Port-Rolïal en publièrent en 1670, in-12, une édition ans laquelle ils avaient supprimé quelques-unes de ces pensées, qui furent ensuite publiées en forme de supplément par le P. Desmolets, de l’oratoire. Il en parut en lti87 à Paris une édition en 2 volumes in-12. accompagnée de la Vie de Pascal, par madame Périer, sa sœur ; d’un Discours de Dubois de la Cour sur les Pensées, et d’un Discours sur les preuves des livres de Moïse. Ce recueil, accompagné des mêmes discours, fut réimprimé en 1765, 2 vol. in-12. Quelques éditeurs des Pensées en avaient retranché plusieurs, les unes à cause de l’état d’imperfection dans lequel Pascal les avait laissées ; et d’autres comme évidemment contraires aux sentiments de l’auteur. Mais on n’avait pas pris garde, relativement à ces dernières, qu’on ne peut rien conclure de quelques matériaux bruts dont la destination n’est pas indiquée, et qu’un écrivain qui se propose un système de dé ense ou d’apologie doit naturellement recueillir les objections qu’il aura à combattre. Bossuet a fait une chose très-utile, uon-seulement en rétablissant les Pensées de Pascal dans leur intégrité. mais en les distribuant dans un ordre qui leur donne quelque ensemble et en rend la-leclure plus facile au moyen de l’espèce de classification à laquelle il les a soumises. Le même éditeur a encore rendu un très-grand service au public en réunissant en un seul corps cf ouvrage tous les écrits qui restent de Pascal, outre plusieurs pièces relatives aux travaux de cet homme célèbre, qui forment des documents intéressants pour l’histoire de ces travaux. Condorcet avait publié en 1776 une édition des Pensées, précédée d’un Eloge de l’accal. Cette édition ne mérite aucune confiancc°· l’élogc contient des erreurs et se ressent sv beaucoup de détails de l’esprit avec lequel il a été composé. L’auteur alïecte de se contredire lui-même dans des notes, ce qui’ette un louche continuel sur ce qu’il dit de son héros, toujours placé de cette manière entre la louange et le sarcasme ; ce procédé est celui d’un écrivain qui ne respecte pas plus le public qu’il ne sait se respecter lui-même. Les Peiuëea de cette édition sont incomplètes ; quelques-unes sont mutilées et d’autres même falsifiées. Voltaire, faisant les fonctions de accand éditeur. a renforcé le travail ill La éditioaa originales du Pravuncualu ont été l’objet da rachercbca bibliographique peraérérantea de la part de bl. Bam troy. le BU/(Olin du hîhlwphile, avril et mal lüfi, janvier ltltll M. Louandre a donne, dan : la bibliothèque Cha : pentler, ’umédition des I>n·¤me : al¢•, accompagnée d une bo ca sur l’histolra du janaénlsme. ss. ;.., s...-.l..:., .s, ...·s... ;.....aÃ...., £«lu.«.a·¤· ;...«.i.«·..i.L.¤