Page:Michaud - Biographie universelle ancienne et moderne - 1843 - Tome 44.djvu/13

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


I’VIA ~· alntimpadegnerrenoyea’ntsetaarveal a d’ex••p|• i vos générant. mm livre : au a repos qu’apr~èa avoir vu si les’gardca sont i’ a leur place ; souvent on perd le soldat, parce q n’on ne veille point pour lui. Quand vous via sitere : les provinces. ayea l’¢cil ouvert sur les hommes de votre suite, afin qu’ils ne fassent a point tort aux habitants. Ne néglige : aucune occasion de vous instruire : mon père Vaaérvolod, sans être sorti de la Russie, parlait cinq a langues : les étrangers admirent en nous oe genre dînstruction. Ne vous couche : point sans vous être prosternés trois fois devant a Dieu, et le matin avant le lever du soleil, alle : a i l’église lui rendre l’hommage de vos premières pensées. C’est ce que pratiquait votre a grand-père. Je m’élais habitué à’l’air’e moimême ce que j’aurais pu ordonner a mon serviteur. À la chasse, à la guerre, le jour, la nuit, un me trouvait toujours le premier pret ¤ à agir..l’ai fait quatre-vingts campagnes, sans a compter les expéditions moins importantes. «.I’ai conclu dix-neuf traités de paix avec les a Polowifils ; je leur ai rendu au moins cent de a leurs princes, qui étaient mes prisonniers ; j’en a ai fait mettre à mort plus de deux cents. a autres. Personne ne voyageait aussi rapidea ment que moi. En partant le matin de Tschera nigow, j’étais à Kiow avant les vèpres. Aliant a avec mon père à la chasse, dans les forêts les plus épaisses, j’ai souvent saisi des chevaux ¤ sauvages, que j’attachais ensemble de mes mains. Combien de lois n’ai-je pas été renversé a r les butlles, frappé par le bois des cerfs, et a lbaulé sous les pieds des élansl Un sanglier iurieux m’arracha l’épée de ma ceinture ; un ours. ayant fait tomber mon cheval sous moi, déchira ma selle. ttes fils, conduisez-vous en braves ; ne redoute : ni la mort, ni les bètes sauvages. La protection du ciel est pour les a hommes de cœur. » Vladimir lit construire un pont sur le Dnieper et un autre sur la Kliasma ; il fonda la ville qu’il appela Vladimir-Zalewski ; il agrandit les fortifications de Novogorod et de Ladoga. Il avait épousé en premières noces une princesse anglaise, fille du roi Harold, qui périt en combattant contre Guillaume le Conquérant. Sa troisième femme lui survécut, et il laissa en mourant cinq enfants, qui formèrent d’illustres alliances en Suède, en Norvege et à Constantinople. g ” ", G-·v.

VLADIBIK (Amaerowm), cousin du czar Dmitri-·Donskoî, fut proclamé sur le champ de bataille Vladianir la Bi-cu, et mérita ce nom par sa loyauté, sa valeur, et (par la part glorieuse qu’îl prit à la délivrance e l’empire, alors envahi par les Tartares. Après la mort d’Ivvn ll, Vladimir, son neveu, aurait pu faire valoir ses droits à la souveraineté ; mais, ne voyant que let bien de la patrie, il sentit gue la Russie napouvaitètr-eaauvéequ’enéta’tunordrecon».s.m.:«mm

 ’*.s.’·Mu ?, ;, &M, m, M* W, " ·’“’“

¢ant, de sueeesslori, d’ap lequel letlls stné saceéderalt à son père, the que depuis les commeneernents de la monarchie c’était le Ens agé de la famille. Ainsi, obéissant aux n sentiments de son true, s’oublia ut lui-même. oubliant ses, enfants, il lit. en l36t, avec Dxni-· tri, son cousin, fils ainé d’lvvan ll, un traité aussi remarquable par ses suites heureuses que parla brièveté simple de sa rédaction. « NoS’ jurons, y disaient les deux princes, moi, Vlardimir, d-honorer’en vous, Dinitri, le titre de grand Krince ; j’aurai pour vous les sentiments d’un li, j’obéirai a votre pouvoir suprême, et-· •’je vous ferai parvenir, comme à mon souverain, le tribut le klan Je Tartaria, autant qu’il en est dû pour mon apanage. Moi, Dmitri. je m’engage envers vous, Vladimir, je jure que je ne vous ferai point de tort, et qu’en toute circonstance je vous témoignerai l’attachement d’un frère alué. n La ville de Kiow ayant été pillée et brûlée par les 1’artares, les grands-ducs de Russie avaient établi leur résidence à Moscou. Cette ville, qui n’était bâtie qu’en bois, fut détruite en 1366 par un incendie ; alors Vladimir pressa le grand-duc de faire du Kremlin une citadelle, et de l’élever en pierres. Les Tartares et les hlongols ayant affaibli leur puissance par leurs dissensions intérieures, on commençait ii les braver ; on eïrait pouvoir dans peu secouer entièrement leu joug sous lequel on gémissait depuis plus d’un siècle ; mais en cas de revers. il importait d’avoir un lieu de sûreté où l’on pût sauver les restes de l’empire. Au printemps de 1367 on jeta les fondements du Kremlin, et les préparati s ayant été faits secrètement, on se hàta d’en élever es murs. Les circonstances étaient pressantes ; car la Russie avait alors un autre ennemi formidable, Olgierd, grand-duc de Lithuanie. Ce prince belliqueux, après avoir porté le ravage et la désolation depuis Wilna jusquà Moscou, vint jusqu’à trois fois insulter le Kremlin. La mort le surprit en 1372, et la Russie ayant moins à craindre de ses fils désunis entre eux, Vladimir et le grand, —duc crurent que les circonstances étaient favorables pour refuser le tribut aux Tartares, et pour armer contre eux. lls s’avancèrent, en 1378, jusque sur la Woja, et ayant rencontré les barbares, ils remportèrent sur eux une victoire signalée. Le féroce llamaï rassemlia ses hordes, et marcha vers ·le Don pour venger ce premier aiïront. Le fils’ainé d’olgierd, Vladislas lagellon (nog. laoswox), devenu depuis roi de Pologne. s’entendait avec les barbares. espérant qu’il’partagerait avec eux la Russie. Les deux princes russes résolurent de tomber sur les Tartares, de leur livrer bataille, et de prévenir la jonction qu’ils se proposaient d’opérer avec les Lithuanieus. On se rencontra dans les champs de Koulikow, le 8 septembre t380. Vladimir, qui commandait le corps de réserve, se mit en embuscade dans ·une forêts, ww ·~, ··, . h