Page:Michaud - Biographie universelle ancienne et moderne - 1843 - Tome 44.djvu/286

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WAI. ’ range les roches composéesausst blenquelsi pierres simples., Ses mlnyrais comprennent les sels et les métaux et dempmétaux, et danseetts partie il s’est astreint thvantage à la composition chimique, attendu ul : c’est d’après cette composition queles méta gisteszpârla nature même de leur art. ont tomours été gés de se diriger. ses concrétions embrassent les stalactites, les produits de la décomposition des animaux et tks végétaux, et toutes les pétrilîœtions rangées conformé mentaux êtres qui leur ont donné origine. Un voit que Wallérius était encore bien éloigné du point où ses successeurs ont fait arriver la minéralogie, et que même il ne s’étaitdpas fait d’idée nette de l objet, ni des lfes e cette science. La chimie et la cristallographie, qui en sont les deux colonnes, étaient trop peu avancées de son temps pour qu’il en pût être autrement. Cependant son ouvrage fut utile pour l’époque par Vénumération fort complète des minéraux connus alorshpar des descriptions claires de leurs caractères sensibles, et par de bonnes observations sur leurs gisements. Linmcus, son contemporain et son émule, n’était pas plus avancé sur. s chimie minérale, et quoiqu’il ait le premier appliqué la cristallograp ie à la minéra ogie, il l’avait fait d’une manière si singulière, qu’il avait détourné les minéralogistes de limiter plutôt qu’il ne les y avait encouragés. Romé de l’Isle, dans sa seconde édition, eut -le· mérite de faire entrevoir une meilleure voie, dans laquelle Haüy a fait ensuite les pas les plus hardis et les plus heureux. En même temps liergmann, et après lui Klaproth, Vauquelin et d’autres habiles chimistes, jétaient un jour tout nouveau sur l’analyse des’ substances minérales ; et ces deux ordres de travaux ont entièrement changé la face de la science. Le système de Wallérius n’appartient donc plus qu’à l’histoire de la minéralogie, et n’intéresse plus que la curiosité de ceux qui aiment à suivre les progrès de l’esprit humain. On peut en dire autant de son hydrologie, dans laquelle il a classé les eaux ordinaires et les eaux minérales d’après leurs propriétés et les substances qu’elles contiennent, aussi bien du moins qu’il était possible de connaître ces substances à une époque où l’on ignorait même les différents gaz, si importants pour l’analyse des eaux minérales. Valmont de Bomare, dans sa Minéralogie, où il a mis les eaux en tète du règne, n’a guère fait d’ailleurs que traduire ou imiter Wallérius ; et les changements qu’il a apportés à sa méthode ri’ont pas une · grande importance. En géologie, Wallérius admettait dans l’intérieur. du globe une chaleur centrale et un énorme réservoir de matières en ébullition ;~et il s’en servait pour expliquer les 4 déjections des volcans et la chaleur des eaux son ; lorraines. D’ailleurs il cherche, comme tous les

  • ¤€l¢¤I sëologîstes, a faire cadrer bien ou mal

son système avec le récit de la création tel qu’on le lit dans le premier chapitre de laûenèse, mais

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WAI, . aaa les détailsdela composltlondelacroute du globe lui étaient trop peu connus pour qu’il pût remplir cette tache avec succès. Pallas, Saussure et Werner sont les véritables pères de la géologie modeme, etleurs recherches n’ont pam qu’après celles de Wallérius. C..v-a.

WALLICH $Nmmusr.), botaniste, naquit a Copenhague, e !8 ’amier 1787. Après avoir étudié la médecine dans l’université de cette ville, il lut, è l’tge de vingt ans, envoyé comme olllcier de santé I Frédéricksnagor, établissement danois, dans l’|nde. Presque au moment de son arrivée, les Anglais prirent possession de cette colonie ; mais les employés danois eurent Vautorisation de passer au service de la compagnie des Indes, et Wallich adopta ce parti. Il se livra avec zèle a l’étude, jusqu’alors fort négligée, des richesses du règne végétal dans ces vastes régions. Ses travaux attirèrent l’attention du gou versement ; en l 8l5, il fut nommé directeur du jardin botanique de Calrutta. Il çitt été difficile de faire un meilleur choix. Wallich montra une activité infatigable pour recueillir, pour décrire, pour dessiner les plantes si nombreuses qui croissent dans les possessions indo- britanniques. il en envoya beaucoup en Europe, et il n’e.st guère de jardin botanique un peu important auquel, sous ce rapport, i’n’ait rendu e vrais services. En t820, de concert avec le docteur Carey, il entreprit la publication de la Flore lndùo ; il y lit des additions qui en augmentaient beaucoup le prix. En 1823, il fit paraitre une Description de Parbre qui produit le bois de ripnl et l’ëcorce de soaaofraa, Calcutta, 1823. La lithographie ayant pénétré dans l’inde, Wallich saisit avec empressement ce procédé, bien moins dispendieux que la gravur et dans son Tcouamenjlorœ ltfepolensis (Calcul 1824—18 !6), il s’en servit pour faire connalü les découvertes qu’il avait accomplies grâce à de pénibles voyages dans des pays a peu près inconnus à cette époque. Cet ouvrage, accompagné de cinquante planches, n’a été terminé. En 1825, le gouvernement le c argea de l’inspection des forêts. En 1826 et 1827. il parcourut le Pegu et lès provinces que les Anglais venaient de conquérir sur les Birmans. Sa santé. brisée par les fatigues et par l’influence d’un climat malsain. Vobligea de revenir en Europe en-1828. il débarqua à Londres, apportant un herbier composé de auit mille lantes qu’il avait recueillies et possélant une lïwule de doubles qu’il distribua parmi es établissements scientifiques de l’Europe et de ’ Amérique. La compagnie des Indes pourvut généreusement aux frais. Peu de temps après. il it paraitre la Lùta (contenant 7,683 espèces) du vlonrea dont les échantillons deaaérliéa sont conservés ou snuaduns de la compagnie des Indes, Londres, n-l’ol. Il se livra ensuite avec ardeur à la rédacion d’un ouvrage capital. qu’il publia sous lc ilre de Plaalœ Aaiatiiaeroriores, Londres, 1829-832, 3 vol. in-fol., avec 300 gravures coloriées. 36