Page:Michaud - Biographie universelle ancienne et moderne - 1843 - Tome 6.djvu/8

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|lIllî’ eeauae sa moyen funeste, et s’elt’oroe t’indiquer comment en peut faire pour la remplacer. 5° Leeens iddeloglquss peur apprèadê ti la jeunesse ti nttlnclsr du secsalss rt des haùiludes moules, Pula, ttiü, in-12. J.-B. Brun avait été nommé pltoleseettrdu lyeàeda Liege an 18t)·t. Z—0. BIUN (JOIIIEÀNDIÉ, Pabhc), né en Provence, de la congrégation de l’oratoire, publia, de 1785 I HU, plusieurs hnaehures politiques indiquant qu’il av embrassa avec exaltation les idées qui ame t la révolutions Sen premier ouvrage avait r titre : le Triomphe du nouveau monde : s aradéntiques hraunt un nouveau systhts de eoaféyiémtioit fonü sur lsrlissoins actuel : des nations •lréti••t•m’commerçantes, etc., et adopte d leurs diverses [urines de gauvomeinsiit ; dédie ! wu souverains, aux qeadlmies, d tous les ghtl de bien, par l’.4|ti du corps social, 2 vol. ln·8°, ayant pour épigraphe ces paroles du psaume Bl : Juslitiu et pa.: oseulatm-sunt. Ou petit croire que oc fut le prix propose par l’ablié Raynal au ju-. pement de l’acadéutie de Lyon : Si la découverte de PA ethique a du ! utils ou nuisible au genre humain, qui avait donne à l’abbé Brun la première idoe de son-Trioinphs. ne voit, dans la découverte du nouveau ~montltÀe lionlteur de l’ancien. Uesprit de commerce substitue a l’esprit de conquête, cet esprit de commerce devenu Patine de la politique moderne, l’Atnériquo septentrionale tendant lca bras et ouvrant un vaste territoire aux malheureux En pcens ; les souverains forcés par la cmintc de la dépop ion de leurs États respectifs consentir ai une paix gene lo, pour assurer leur bonheur et celui de lents suj ·: tels sont les grands avantages qui déterminent l’al ê Brun à regarder la découverte du nouveau mont c comme un germe de ttëlicité universelle. Pour entirper Pirréligion, il propose de réunir touts les chrétiens dans une seule comtnunion, et, pour exét€ututce projet, ll ne demande que le secours d’un concile œcuménique. L’auteur va jusqu’à dresser lui-ntemc la bulle que le pape doit adresser à tous les souverains pour la convocation de ce concile. Le saint Pen y déclare modestement « qu’il ne prétend pas et faire tomber d’accord les différentes sectes qu’il it imite à un concile sur toits les articles de sa it croyance, que l’on se bornera simplement à consi venir des point les plus essentiels, et que toutes s les décisions segmt appuyées sur l’Ancieq, Testament et sur les lumières de la raison. i• L’abbé Brun fait ensuite tous les règlements, tous les décrets quo le concile doit sanctionner : il permet la comtuuulon sous les doux espèces ; il veut que l’oftlee divin se liasse en langue vulgaire, et, tout en admettant les vœux monastiques, il admet le mariage des prêtres. De tels principes religieux le firent rouvoyer de la congrégation de l’oratoire. Il voulut résister aux ordres du supérieur général, le P. Moisset, et rester malgré lui dans une des maisons de l’Oratoire, voisine de Paris. ·Le supérieur s’y rendit, et pendant l’absence de l’abbé llrun, il fit ouvrir sa chambre par un serrurier et transporter tous ses el’fets dans le logement du portier de la maison.

r i |llll’ ’ 3 l.’abbé Brun, à son retour, prétendit que dans ce déplacement peu légal on lui avait pr-is 17,000 liv. de billets de caisse, et il voulut en rendre responsable le P., Moisset ; mais sa réclamation n’étant pas appuyée de preuves qui établissent qu ’îl avait cu cette somme en son pouvoir, les tribunaux le déboutèrent de sa demande. Les mémoires auxquels cette contestation donna lieu llrent, connaître la Triomphe du nouveau monde, qul, depuis dix-fruit mois qui s’étaient passes depuis son apparition, était 4 demeuré euseveli dans la plus profonde obscurité. Le gouvernement suspendit par un arrêt du conseil lwpriviloge accorde a un livre, ou, entre autres folies, l’auteur osait avancer que l’iuccndiuire, l’empoisonneur, le parrieitle, le re’§: lcide-rrrt>nre, ne doivent être punis que d’une prison perpétuelle, et tous les autres crimes traités comme des maladies plus ou moins oplniatres. Ce qu’il y a de plus curieux, c’est que le censeur royal, llobert de VaugontIy, avait accornpagné son approbation d’éloges tellement. emplratiquea, que l’imagination en est confondue. En voici les propres termes : u Sulrlimite d’irlécs, noblesse de sentiments, pureté.tle lzmgagc, clarté, ériergic de style, justesse de misonnenrent, Sïissc de principes, objets nrajestucux, vrres profond os, tout m’a paru concourir à lui assurer irona seulement un accueil favorable, mais Ironie une place distinguée parmi le petit nombre d’ourraees a dignes de passer tr la postérité. rw Tout porte ir croire que Vuugondy avait signé, sans axoir lu l’on triage, cette approbation que Vauteuravait faite lui-même. Quant aux autres écrits de l’abluî Fruu, ils sont aussi complètement oubliés que le Tr-iomph.c dm nouricau monde. D’ailleurs, aucune par-ii-eulur-ité ne se rattachant ti lerrr publication, nous nous contenterons d’en indiquer les titres, qui prouvent q-ue.· l’auteur, dans sa présomption, se croyait appele à resoudre du remier bond les plrrs limites questions politiques à lhl’ordre du jour 2 t° Jlr’our-cau Plan de législation fnancicrc relatif aux circonstances prik scnlex, Paris, 1786, in-8° ; 2° Lettres sur le mintislclrc de Necker concernant les emprunts, lm impôtsi le ’ crédit public, le cours de l’intir-ct cl l’c : rl ction de la delle publique, 1788, in-8° ; 5°* Au. ! Not les as-, semblés, 1788, in-8" ; 4°* la Fmncc rf’rgcwfe’, P8’lS, 1788, in-R" ; S" le Ntl*ttd qortIic1t sur (rs états gr’ncrau.r... (sans date) ; (i" le Point dt ; ralliement des citoyens français sur les bases d’une. constitution et sur les pouvoirs des de’putt’s, 1780, ln-8° ; 7° Question décisive mise à la portée de tout le monde. l)t’perul-il encore des clcputrls (lll.lï(((tl(< générartx de dccider si on y opincra par tric ou par ordre ?... (sans dafel, in-8°2 8° Reponse lacoiiiqao aux observations sommaires sur les biens ecclésirrsllques,1790, in-8°* ; ll° Dlolion d’un campagnardgur la déclaration des droits, Paris, 1790, in-S" ; 10° Dnutes sur les principes du jour concernant une constitution nationale, Paris,1’100, in-8" ; 1 l° Lettre au président de l’assemblée nationale sur (cx marmitages ti retirer d’un premier décret conccrnantics municipalités cl les distt-ict.¢, 1700, in-8° ;12’* la Coup foudroyant, ou le Fire anéanti, la Delle et