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CIC

composa dans sa jeunesse, et parce qu’on appelle Rhetorica nova les 4 livres adressés à Herennius,

2e Libri quatuor Rhetoricorum ad Herennium. Cependant on croit communément que ces 4 livres à Herrenius ne sont point de Cicéron ; on les attribue à L. Cornificius père, à qui sont adressées des lettres de Cicéron, ou à L. Cornificius fils, qui fut consul l’an de Rome 719, ou à Timolaüs, l’un des trente tyrans, etc., etc, Quoi qu’il en soit, ces deux ouvrages ont été réunis, Venise, 1740, in-4o. édition princeps, et réimprimés plusieurs fois, notamment, Milan, 1474. petit in-fol. ; Venise, 1475. in-fol. ; ibid., Alde, 1514, petit in-4o, et 1522, 1523, même format. P. Burmann second a donné a Leyde. 1761, in-8e, une édition des Livres à Herennius, faisant partie de la collection des variorum.

3e Dialogi tres de Oratore ad Quintum, ouvrage dont Cicéron lui-même a fait l’éloge. La première édition fut faite au monastère de Subbiac[o], vers 1466, in-4o, sans date ; c’est le second ouvrage sorti des presses de ce monastère. Ces dialogues furent réimprimés à Rome, 1468, 1ère édition avec date ; Venise, 1470, in-fol. ; Haguenau, 1525, in-8o, avec de courtes notes de l’éditeur Ph. Melanchthon ; Paris, 1533, in-8o, avec des notes d’Omer Talon (Audomarus Talæus), avec celles de J.-L. Strebée, de Reims, Paris, 1540, in-8o. Thomas Cockman en donna une bonne édition, Oxford, 1696. in 8° ; une meilleure parut par les soins de Z. Pearce, Cambridge, 1716, in-8o, et fut reproduite en 1723, 1746, 1771 ; une autre, d’aprés Ernesti, avec notes, Oxford, 1809, in-8o.

4e Brutus, cive de claris Oratoribus, qu’on divisait anciennement en 3 parties, quoique Cicéron n’eût fait aucune division ; imprimé pour la première fois avec les quatre traités suivants, à Rome, chez Sweynheim et Pannartz, 1469, in-4o ; réimpr. à Venise, 1485, in-fol. ; l’édition avec les notes de J. Proust, à l’usage du dauphin, Oxford, 1716, in-8o, se joint aux éditions variorum. Une édition séparée de Brutus, avec notes de J.-Ch.-F. Wetzel, a paru à Halle, 1793, in-8o ; une autre à Leipsick, 1825, in-8o.

5e Orator, sive de optimo Genere dicendi, adressé à Brutus, alors dans la Gaule Cisalpine. On appelle aussi ce traité, Liber de perfecto Oratore.

6e Topica ad C. Tiebatium. Ce livre est consacré à la doctrine des arguments ou preuves judiciaires. Les éditions séparées des Topiques sont presque toutes accompagnées d’un commentaire de Boèce ; Philippe Mélanchthon y ajouta ses scolies, Haguenau, 1533, in-8o. Antoine de Govea, Portuguais, publia son édition des Topiques à Paris, 1545. in-8o. L’Édition de Louvain, 1552, est enrichie des notes d’Estaço (Achilles Statius) ; un appendix à cette édition parut à Louvain l’année suivante. J. Greyssing en a donne une édition, Nuremberg, 1808, 2 vol. in-8o.

7e De Partitione oratoria Dialogus. Quelques personnes croient que ce livre n’est pas de Cicéron.

8e De Optimo Genere oratorum, que Cicéron avait composé pour servir de préface à sa traduction latine des oraisons d’Eschine et de Démosthène.

Ces huit ouvrages de Cicéron ont été recueillis plusieurs fois ; on doit distinguer les éditions des Junte, Florence, 1508, in-8o ;

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d’Alde, Denise, 1514. Jean Proust a fait imprimer ad usum Delphini, 1687, 2 vol. in-4o : M. T. Ciceronis omnes qui ad artem oratoriam pertinent Libri, qu’on appelle par ellipse Libri oratorii. Les Opera rhetorica out été réimprimés, Oxford, 1714-18, 3 vol. in-8o : avec les discours, par les soins de J.-P. Miller, Berlin, 1748, 4 vol. in-12 ; seuls, par les soins de Ch. Guil. Schütz, Leipsick, 180l-1808, 6 parties en 3 vol. in-8o. J.-Ch.-Fr. Wetzel a publié dans la même ville, 1806, 2 vol. in-8o : Cicero nis Scripta rhetorica minora ; de inventione, Topica ; de Partitione oratoria : de Optimo Genere oratorum ; quibus proemittuntur Rhetorica ad Herennium.

Les disconrs de Cicéron qui sont venus jusqu’à nous sont au nombre de 59 ; il y a en 7 contre Verrès, 4 contre Catilina, 3 sur la loi agraire, 14 contre Marc-Antoine, qu’à l’exemple de Démoslhéne Cicéron lui-même appela Philippiques. La 1ère édition des Philippiques futimprimée à Rome chez Ulric Han, par les soins de J.A.C. Compani, in-4o, sans date (vers 1470= ; elles furent réimprimées à Rome, chez Sweynheim et Pannartz, 1472, in-fol. ; et à Venise, 1474, in-fol. ; l’édition princeps des discours est de Venise, Valdarfer, 1471, in-fol. ; il y manque celui pour Fonteius, celui pour Roscius le comédien, les Verrines et les Philippiques ; et c’est sans doute ce qui la fait regarder comme la première ; car tous ces discours se trouvent dans l’édition de Rome, Sweynheim et Pannartz, 1471, in-fol. Alde publia la sienne en 1519. 3 vol. in-8o. Ses successeurs en donnèrent dix éditions. Charles de Méroville donna à Paris, en 1684, 3 vol. in-4o, l’édition ad usum Delphini, qui fut reproduite à Venise eu 1724. L’édition de Graevius, Amsterdam, 1609, est en 6 vol. in-8o ; elle contient les notes de l’éditeur, toutes celles de Fr. Hottomann, de D. Lambin, de F. Orsini, le commentaire de Paul Manuce, et un choix des notes de quelques autres commentateurs, par exemple, Asconius Pedianus, et un scoliaste anonyme. Différents choix des discours de Cicéron out été faits et imprimés : par J.-M.Heusinger, Eisenach, 1739, in-8o ; 1749, in-8o ; par J.-And. Otto, Magdebourg, 1777, 2vol. in-8o ; ibid. 1801, 5 vol. in-8o : par J.-Chr.-Fred. Wetzel, Halle, 1801, in-8o ; par B. Weiske, Leipsick, 1806 ; ibid., 1807, in 8° ; avec analyse, notes et commentaires, Vienne, 1824. 6 vol. in-8o. Plusieurs discours ont été aussi publiés séparément. En 1813, M. Angelo Mai découvrit. en examinant quelques palimpsestes de la bibliothèque Ambroisienne, des fragments de plusieurs discours de Cicéron entièrement inédits. Le savant antiquaire s’empressa de les publier avec des notes critiques. Milan, 1814, 2 vol in-8o ; réimprimés, ibid., 1817, 1 vol. in-8o ou in-4o ; Rotterdam, 1830, in-8o, avec des notes d’Engelbronner. On y trouve des fragments de six discours : pro Scauro ; pro Tullio ; pro Flacco ; in Clodium et Curionem ; dfe Aere alieno Milonis ; de Rege Alexandrino, avec un ancien commentaire inédit, et des scolies sur d’autres discours de Cicéron, qui paraissent être d’Asconius Pelianus. Des fragments de plusieurs autres discours ont été publiés depuis par MM. Nic-