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LETTRE LXXXI.

ÎLE DE COS

À bord de la La Truite, du 6 au 10 janvier 1831.

Nous avons devant nous la ville de Cos ou de Stanchio ; sa forteresse, l’étendart du croissant, les drapeaux consulaires qui flottent sur ses murs blanchis, lui donnent au premier abord un aspect imposant ; la ville est située au pied d’une montagne. La rade où nous avons jeté l’ancre s’étend comme un grand lac entre les côtes d’Asie et les rivages de l’île ; rien n’est magnifique comme cet immense paysage dans lequel on aperçoit d’un côté la ville de Cos, et de l’autre les montagnes de Pétesse et de Boudroun.

Nous nous sommes rendus en débarquant chez