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LETTRE LV.

DES FEMMES TURQUES.

Péra, octobre 1830.

Vous m’avez fait promettre quand je vous ai quitté, de vous parler des femmes turques ; je ne les ai vues encore que dans les rues et dans les livres ; mais j’en entends beaucoup parler tous les jours ; je vous répéterai ce qu’on en dit à Péra ; je ne vous montrerai peut-être qu’un côté d’un sujet aussi fécond, aussi varié ; un autre correspondant pourrait vous écrire sur le même sujet une lettre plus longue que la mienne, et vous dire des choses toutes différentes, qui seraient peut-être également vraies ; si un voyageur a dit des Turcs qu’ils étaient un peuples d’antithèses, à plus forte raison peut-on