Page:Michel Martin - Livre Henoch ethiopien, Letouzey, 1906.djvu/231

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Nouveaux arbres odoriférants.


1. Et j’allai non loin de là, au delà des arbres vers l’orient ; et je vis un autre lieu : une gorge (remplie) d’une eau, comme celle qui ne tarit point. 2. Et je vis un bel arbre, semblable à un arbre odoriférant, comme la résine du lentisque. 3. Sur les bords de ces gorges je vis le cannelier odoriférant, puis je m’avançai au delà vers l’orient.

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Le commencement de ce chapitre est très altéré. Littérale- 

ment, d’après l’éthiopien : « Et sur cela, sur ces (arbres), sur [la montagne] de Test, non loin, et je vis un autre lieu... » Le premier mot wa-lâ*elêhû doit être une faute pour wa-hôrekù, a et j’allai. » De plus, le traducteur éthiopien, ici comme plus haut, n’a pas compris e^rixciva. Voir p. 51 , note sur xvm, 9.

T2 et le 2« groupe : « des gorges. » 
U : « Et je vis un arbre odoriférant comme la résine du 

lentisque. » — Au lieu de « semblable », etc., le 2« groupe donne : « et son odeur (était) comme (celle) de la résine du len- tisque. » a « Au loin , » fxaxpav ; l’éthiopien a lu ^txpâv. b (( Un autre lieu grand, une gorge (remplie) d’eau dans laquelle (il y avait) aussi un arbre, par le feuillage (forme dorienne, si on corrige xp^^a du papyrus en yXocL, Voir Flemming-Rader- macher, Das Buch Henoch, trad. allemande, p. 60, note 5) des aromates semblables au lentisque. » Ce texte est évidemment altéré. jugement ceux qui seront donnés aux justes après le jugement? Voir supra, x, 19; xxv, 5; Ps. lxxii, 10; Isaïe, lx, 6.