Page:Michel Martin - Livre Henoch ethiopien, Letouzey, 1906.djvu/234

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justice, et je vis au delà (?) de ces arbres, des arbres nombreux et grands ; ils poussent là même, et leur odeur est suave ; ils sont élevés, d’une grande beauté, et magnifiques ; et il y a (là) l’arbre de la sagesse : ceux qui en mangent possèdent une grande sagesse. 4. Il ressemble au caroubier ; son fruit, semblable à une grappe de vigne, est très beau ; et l’odeur de cet arbre se répand et pénètre au loin. 5. Et je dis : « Comme cet arbre est beau, et comme son aspect est [beau et] agréable ! » 6. L’ange saint, Raphaël, qui était avec moi, me répondit et me dit : « C’est l’arbre de la sagesse, dont mangèrent ton vieux père et ta vieille mère, tes aïeux ; et ils connurent la science, leurs yeux s’ouvrirent, ils surent qu’ils étaient nus, et ils furent chassés du paradis. »



Les extrémités de la terre et les portes par où se lèvent les astres.


1. De là j’allai jusqu’aux extrémités de la terre, et j’y vis de grandes bêtes, différentes les unes des autres, et aussi des oiseaux différents d’aspect, de beauté, et de

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Q : tt et je vis un de ces arbres. » 
(( Possèdent; » litt. : u connaissent. » 
« Est très beau » manque dans Q. 
n Et comme est [beau]’ » manque dans Q. 
G, avant le )r. 1 : « où il vit les portes du ciel d’où sortent 

les étoiles et par où sortent les vents. » s La fin du verset à partir de « les unes des autres » manque dans Q. a Le grec finit à « duquel mangea ton père ». . Adam et Eve vivaient encore, semble-t-i], au moment où Hénoch voit leur paradis. Cf. Gen., v.