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ACTE TROISIHMH

PREMIER TABLHAU

La demeure d’Hylas à Corinthe. Logis pauvre de marin. Ancres, filets suspendus; des rames dans les angles. Au fond, trois grands poteaux soutiennent la toiture. – i)e vieilles voiles, peintes de tritons et de sirènes, forment des rideaux, et, quand elles sont baissées, on se trouve dans une chambre étroite et close, très sombre. Au contraire quand les voiles sont levées, on voit, au delà des poteaux, la campagne avec des vergers et des fermes et, plus loin, la ligne de la mer. A gauche, dans la première baie, apparait la pente d’une route. Au lever du rideau, à l’intérieur du logis d’Hytas, de jeunes marins, montés sur des sièges, suspendent des guirlandes; ça et là d’autres marins, plus vieux, boivent; il y à, sur tes tables, à cote des coupes de bois, de grosses tounes de roses, et, chaque fois qu’ils boiront, ils effeuilleront des roses dans les cou- pes. Le logis est éclairé par une seule torche fichée dans le mur, derrière un groupe de buveurs. A l’ex- térieur, un certain nombre do jeunes marins sont assis et lèvent des torches sur la route descendante. Ils regar- dent tous vers le lointain à droite. Un vieux marin, a l’intérieur du logis,mais accoudé à l’un des poteaux.regarde aussi vers la droite. Hytas est assis dans le fond et regarde du m~me côté, enlevant le voile de lutroisième bale.