Page:Millaud - Madame l'Archiduc.pdf/23

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LE COMTE.
––––––––––Bien tendrement.

Il l’embrasse peu d’abord, puis de plus en plus fort.

–––––––Et puis un autre.
LA COMTESSE.
–––––––Et puis un autre. Non, non !
LE COMTE.
–––––––Et puis vingt autres.
LA COMTESSE.
–––––––Et puis vingt autres. Finis donc.
LE COMTE et LA COMTESSE.
––––––––––Plus doucement,
–––––––Mon ami, plus doucement.
GILETTI, entrant avec le bordeaux.
–––––––––––––Ah !
MARIETTA, entre avec un plateau garni.
–––––––––––––Ah !
LE COMTE et LA COMTESSE, se levant.
––––––––Eh bien ! que voulez-vous ?
GILETTI.
––––––––Le bordeaux.
MARIETTA.
––––––––Le bordeaux. Le bouillon.
LE COMTE.
––––––––––Posez donc tout cela, c’est bon.

Giletti et Marietta posent le tout sur la table.

LA COMTESSE.
–––––––Nous voilà servis.
LE COMTE.
–––––––Nous voilà servis. Viens donc.

Le comte conduit sa femme à la table de droite.

GILETTI, à Marietta.
––––––Ils allaient bien.