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MARlETTA.
On danse, et on chante des rondes.
COUPLETS.
I
- C’est le soir, on s’prend, on se regarde
- déjà là, L’ ménétrier est
- Zim, zim, zim, zim la la !
- Hé ! pèr’ Michel, un air d’ guimbarde,
- En avant quadrille, entrechat !
- Zim, zim, zim, zim la la !
- Ah ! le violon grince,
- Les tambourins font rafla,
- On s’ bouscule, on se pince,
- Et l’on s’en fourre jusque-là,
- Oh ! aïe, aïe, oh ! la la !
- Lors qu’enfin on est lasse,
- Oh ! aïe, aïe, oh ! la la !
- Alors on demande grâce,
- Oh ! aïe, oh ! aïe, aïe !
- V’là c’que c’est qu’danser en rond.
- Quand on saute, à force
- On s’donne une entorse,
- V’là c’que c’est que d’danser en rond !
Ils dansent.
II
- En v’là deux là-bas, qui s’pressent !
- C’est Suzon et gros Pierre, les v’là !
- Zim, zim, zim, zim la la !
- Sous les grands arbres, ils disparaissent ;
- Ils s’aim’nt, on n’ peut rien dir’ à ça.
- Zim, zim, zim, zim la la !
- Au bout d’une grande heure
- Suzon revient à p’tits pas ;
- La petiote pleure.