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CHAPITRE IX.


Nouvelles connai_ces. – Repos. – Mahaygun fraternise avec IUnémontiayou. – Partie d’im>gnes. – Importunités pour avoir du rhum. – n en faut daY&otIge au Ch_ur. – Soirée ennuyeuse. – Ktnémontiayou prend congé de nous. – Ses aventures nocturnes. – mvouement de Xiscouépémayou. – Le Chuleur reTient plein de repentir.– Encore dans les plaines. – Le wolverlme a été sur notre piste. – La dernière ban’de de bisons. – Gaytchi Mohkémam. le Gros Couteau.. – La cache est intacte. – Indiens affamés. – Histoire de llnémontiayou. – Les Indiens au jeu. – Le hideux philosophe. – Comment se comporte un attelage de chiens. – Admirable sagacité de Chouchou.Longue marche. – Retour à 1& Belle-Prairie. – Soins domestiques.-Malpropre_ de notre demeure. – Nettoyage du printemps. – Le grand plum-puddingo – Visites sans profit. – Les talents de Rover font l’admiration des Indiens. – Famine générale.


En arrivant à la hutte, nous y trouvàmes le Loup (Mahaygun) et sa femme déjà installés. La femme était agréable, proprette et s’était mise sans retard à laver et à raccommoder nos hardes. Pendant ce temps, nous, y compris son mari, les seigneurs de la création, nous la regardions faire, en fumant et en discutant Jes nouvelles apportées de Carlton ; nous nous demandions pourquoi nous n’avions reçu aucune lettre et nous faisions des projets pour l’avenir. La jouissance d’un jour de repos complet après une rude besogne est immense et nous la goOtions dans toute sa plénitude. Au bout de deux jours, Ktnémontiayou et Miscouépémayou firent leur apparition. Ils nous apportaient