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DE L’ATLANTIQUE AU PACIFIQUE.


comprendre que la prairie était en _eu. Heureusement nous ; parvtnmes au terrain que le passage de la flamme avait noirci ; mais nous dûmes nous contenter d’un marais pour fairepaltre nos chevaux et pour y _lir œtte nuit notre bivouac. Comme à l’ordinaire, avant d’_tre arrivés à Edmonton, no a vions épuisé nos provisions. Il est vrai qu’il J avait des v James sauvages et des œufs en si grande abondance que nous manquions jamais de nourriture. D’ailleurs, ni Baptiste ni J famille Assiniboine n’étaient difficiles sur la qualité des œuf même, pour dire la vérité, ils préféraient ceux où les poul avaient déjà pris un certain développement. C"ette friandise qu’ recherchaient, ils la tiraient de la coquille, et, la tenant l’aile ou par ]a pattt’, ils la laissaient tomber dans leur che, à peu près comme nous mangeons les asperges.

Le 14 mai, nous étions en vue d’Edmonton t. C’est un agréablement situé sur la falaise élevée qui domine au no cours de la Saskatchaouane septentrionale. La barque Compagnie ne tarda pas à. venir nous prendre et nous reç_ -des logements dans le bâtiment, où le négociant en M. Hardisty déploya en notre faveur toute sa politesse e hospitalité.


1. On trouve dans le Tour du IOfidt (1860, l, p. 288) une ’Vue du fort ton qui est prise de beaucoup plus près que celle-ci et qui est très-bolllll faire comprendre les descriptions qu’on a rencontrées pr6cédemment de structions 61evées par la Compagnie de la Baie de Hudson. (Troll.)