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AU PACIFIQUE.


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de l’or, et qu’il n’avait pas visité la région deslgnee pour celle que cherchaient les émigrants. Enfin, il n’etait pas sor que ceux-ci eussent l’intention d’essayer d’arriver au Caribou en ligne directe, ou de s’y diriger par le fort Kamloups t sur la Thompson. Cependant il nous remit un tracé de la route jusqu’au point où il l’avait quittée, qui était assez exact, exceptépour les distances respectives.

Outre la grande bande qu’André Cardinal avait guidée à travers les montagnes, un autre parti de cinq aventuriers avait quitté Edmonton à la fin de l’automne de la même année 1862, avec l’intention de se procurer des canots à La Cache de la TêteJaune, et de descendre le Fraser jusqu’au fort George 1.

Personne ne savait alors ce qu’ils étaient devenus. Il n’y avait, en etfet,d’autre communication régulière entre les deux versants que celle qu’établit la brigade de la Compagnie qui va tou8 les étés du fort Dunvegan sur le Grand Lac de l’Esclave, par le col de la Rivière de la Paix, au fort Mac Leodl. Or les nouvelles apportées par ces hommes, à leur retour, ne devaient parvenir à Edmonton que l’année suivante.

À l’exception "du col de la Rivière de la Paix, qui est fort loin vers le nord, toutes les autres :routes à travers les Montagnes Rocheuses, du moins celles qu’on connait jusqu’à ce jour, sont au sud du col Leather ou de La Cache de la nte- !aune, etcom

muniquent avec la vallée supérieure de Colombia et avec celle de IOn affluent la Koutanie. Les cols du Cheval qui rue (/rieking hlme), Howse, du Vermillon, Kananaski et celui de la Koutanie, tous explorés par l’expédition du capitaine Palliser, i>nt étA recl)nnU9 praticables j mais tous ils conduisent forL au


1. Au connuenL des deux ThompsoDs, près du lac Kamloups ; est appelê fort

ThomplOD dans la ea.lte de la page 216 du Tour du Jlonde, 1860, I. (Trad.)

2 Au coDnuent de la rivière Stuart et du Fraaer. (Trad.)

3. Le fort Dunvesan n’est pu marqu6 Bur le Grand lac de l’Esclave, mais sur

la Rit’ière de la Paix qui communique avec ce lac j quant au fort Mac Leod, je ne le connais pu. (Trad.)