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DE L’ATLANTIQUE


bois et les perdrix de pin se montraient en abondance et noua en tuions d’abord en quantité. La perdrix de bois ou tétral de saule fréquente les bois épais et les terrains bas, aux deux c6ié1 des Montagnes Rocheuses. Si elle est eftioayée, elle s’envole d&DI un arbre et y sert de but j quand eUes sont plusieurs, elles se laissent abattre l’une après l’autre au lieu de partir. Au printemps, le mâle pour plaire à la femelle, se livre à l’exercice.suivant : il se pose sur une branche, ébouriffe ses plumes,

étend sa queue comme un dindon fait sa roue, ferme ses paupières et bat le tambour contre ses flancs à l’aide de ses alles, produisant un bruit fort semblable à celui d’un tonnerre lointain. Dans cette occupation, il s’absorbe au point de se laisser approcher assez près pour qu’on puisse lui jeter au col un nœud coulant attaché au bout d’un court Mton. Vers le milieu.de juin, les perdrix étaient entourées par leurs jeunes couvées et nous cessâmes de les tirer. Quand nous en rencontrions, la femelle, et quelquefois même le mâle, s’élançait en avant, ju&qu’_ près de deux : mètres de nous, les ailes étendues, les plumes hérissées, absolument comme les poules de nos fermes pour défendre leurs poussins. La perdrix de pin est un peu plus.grosse que le tétras de saule, plus foncée en couleur, comme

un tétras anglais, avec une bande écarlate au-d.esus des yeus. On ne la rencontre que dans les mwlugs ou marais à sapins. Le pigeon est le beau pigeon vo_ageur, à. longue queue, ai _ommun dans les fodts américaines ; nous l’avons rencontri dans l’ouest jusqu’aux sources de la ThomPSOn septentrionale. Un curieux oiseau, que nous n’avons trouvé qu’entre la Pem

bina et l’Athabasca, et que nous avons appelé l’hirondeu,……. tiuam6, a attiré notre attention, mais nous n’avons jamais pu nous en procurer un échantillon. Il était à. peu près de la taille d’un pigeon, avec des ailes longues et étroites comme celles du martinet. Il s’élançait comme lui çà et là dans les airs, parais.sait prendre des mouches et, quand il était à une grande élév…