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CHAPITRE II.


Georgetown. — Les Volontaires du Minnesota. — Les heureux chasseurs. — Une vieille et laide Indienne. — Projet de gagner le fort Garry en canots. — Rumeurs sur le soulèvement des Sioux. — Les métis refusent de nous accompagner. — Nous nous préparons à partir seuls. — Nos canots et notre équipement. — Une troupe de Sioux en guerre. — Histoire d’un métis. — Nous descendons la Rivière Rouge. — Sons et vues étranges. — Notre première nuit au grand air. — Effets du soleil et des moustiques. — Milton est réduit, l’impuissance. — Monotonie du paysage. — Les canots prennent l’eau. — Voyage de nuit. — Le camp Four. — Chasse aux oies dans les canots. — Rencontre du bateau à vapeur. — Milton l’échappe belle. — Treemiss et Cheadle poursuivent leurs efforts. — Ils sont entraînés par les rapides. — Vains efforts pour remonter. — Lutte acharnée. — Enfin nous sommes à bord. — Nous repartons. — Délais. — Seconde tentative de voyage nocturne. — La tempête-ruban. — Au milieu des éclairs, du tonnerre et de la pluie. — Effrayants phénomènes. — Triste position. — Pas moyen d’échapper. — Navigation dans les ténèbres. — Saillies et Rochers. — Veillée durant une longue nuit. — Sans feu. — Le jour nous sèche. — Nouvelle tempête terrible. — La troisième. — Camp des Désastres. — Enfin nous le quittons. — Marques de la fureur de la tempêtes. — Provisions épuisées. — Pêche aux Yeux d’or. — Journée de jeûne. — Massacre de volailles sauvages. — Voracité. — Bon réveil. — Le bateau à vapeur nous rattrape. — Pembina. — Fort Garry. — La Ronde. — Nous campons sous tente.


Le petit établissement de Georgetown est couvert au nord et à l’ouest par la ceinture des grands arbres qui revêtent les bords de la rivière ; du côté de l’est et du sud, la prairie n’a d’autres limites que l’horizon. C’est un comptoir fondé par la Compagnie de la baie de Hudson, autour duquel se sont fixés quelques colons égarés. On y avait envoyé, pour protéger l’établissement contre les Sioux, une compagnie des volontaires du Minnesota. Ces vo-