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AU. PACIFIQUE.


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l’écoulement n’existait plus que vers le midi. Nous longeâmes ce dernier -cours d’eau que venaient augmenter plusieurs ruisseaux arrivant de l’ouest. Devant nous, s’élevait une montagne magnifique, remplie de glaciers -et qui semblait bloquer la vallri8 que nous suivions. Cheadle appela cette montagne le Mont Milton. La tl’&O8 pén6traiten8uite dans l’épaisseur de la fo_t de sapins, où la futaie prenait des -dimensions énormes. Deux tI’O1ICS de thuyas gigantesques,. espèce de cyprès ou de cèdre comme on.

le nomme ordinairement, qui s’élevaient à cOté l’un de l’autre, avaientl’un-plusd6 six brasses et demie-ou de tr_te-neufpieds anglais ; l’autre, cinq bnrs !es ou trente pieds de circonférence, ce qui donnait des diamètres de treize et de dix pieds. Des sapins presque aussi élevés montaient à plus de trois cents pieds de haut. On n’apercevait aucune :éclaircie et nog animaux ne trouvaient à manger que.des--petits rameaux et des queues de chevalS. La route était coupée par des collines et-des marais.

Le cinquibme jour après notre départ de La Cache,-nousnous transportions sur la rive droite ou oceidentale de la rivière que nous -reconn’O.mes pour être un affiuent de la Thompson. Elle atteignait alors’ une trentaine’ de mètres en largeur, et -une telle profondeur que, pour empAeher nos effets d’être trempés, noua :étious forcés en la passant de mettre sur nos t_tes les paquets dont les chevaux étaient chargés. Après -avoir’ traversédeux moindres cours d’eau qui venaient de l’ouest, nous arrivâmes à une rivière profonde-ayant des bords de boue molle. Elle DOUB_arréta assez longtemps j enfin nous la franchlmes en menant les chevaux par une ancienne digue à castor.’ Nous nous trouvions encore – entDurés de – montagnet neigeu&e8’ ! des. hau-. tours eIC8l’pées couverte8 de lapina fermaient de-toutet parts la. vall6e.. Le 25 juillet, le sixième jour depuis que nous avions quitté


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1. Prèle, en latin ’Il""""-. (TnacI.)