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DE L’ATLANTIQUE


la compagnie qui était dans les canot.. Mais, peu après, il plIA par la tête de Cheadle que M. O’B. était absent. Interrogé sur ce qu’était devenu M. O’D., L’Assiniboine parut déconcerté par la question et répondit assez confusément : c 11811 b8U ! il m’tJfXJÙ querelle et puis s’esl sauvé.. Cheadle le pressa davantage et apprit enfin que le vieux avait fait perdre patience à L’Assiniboine par la iàcon dont il conduisait les chevaux ; qu’il avait reçu de lui un coup de poing et que, plein de terreur, il avait pris la fuite et avait disparu 80US les arbres.

La nuit était des plus sombres, le bois fort épais et le sentier indistinct. Or, M. O’D. avait l’habitude de perdre méme en plein jour un chemin bien ouvert. t :headle se trouva donc fort inquiet sur son compte. Cependant, comme il était parfaitement

inutile de se mettre à sa recherche avant le lendemain matin, on se borna à se coucher sans souper ; ce que firent aussi les chevaux. Sur ces entrefaites, le canot avait transporté Milton dans une petite prairie où se trouvaient plusieurs champs de pommes de terre appartenant aux Indiens. Caliban et ses compagnons y trouvèrent de quoi préparer un souper copieux, auprès duquel ils attendirent 10ngtemps.L’Assiniboine et Cheadle. Pourtant, comme ceux-ci ne paraissaient pas, on soupa sans eul et on se roula dans les couvertures. Un peu avant l’aube, Milton, qui dormait d’un profond sommeil, fut réveillé par quelqu’un qui II ! secouait en lui disant : c Milord 1 milord ! levez-vous immédiatement : il est arrivé un événement très-grave.. Milton, reconnaissant cette voix chevrotante et ne pouvant pas comprendre comment M. (rD. se trouvait seul, là, à cette heure de la nuit, s’assit et préta l’oreille.

. Milord, dit M. O’B., j’accuse L’ AssiniboIne d_ tentative de

meurtre contre ma personne. Nous avions quelque embart’U au sujet des chevaux, et, ne sachant quel remède.1 apporter, je me tenais à l’écart comme spectateur.A !orsL’Assiniboine, avec l’expre_sion la plus diabolique, est venu à moi et m’a, de propos