Page:Milton - Cheadle - Voyage de l’Atlantique au Pacifique.djvu/323

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AU PA.C1FlQUB.


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raie est si étrange qlle la première fois que noBS en reDCOUrtrAmes une bande eD descendant la vallée de la 1’hompsOD septentrionale, nous lei prImai, non pas pour des Iadiens, mais pour des Mexicains ou. pour des émigrants venus de l’estl. Ils sont aussi moins posés et plus bavards, et manquent de la digoitl ! et de 1& puissance sur loi-méme qui caractérisent les Peaux Rouges _ plaines.

Quant à r drigine de leurs tribus, il eIiste, parmi plusieurs dei 1Ddiens de la Colombie Britannique, une tradition qui parait _tre une bizarre confusion des récits bihlique_ que leur ont tran8DlÏa les p_tres catholiques établis chez. eux depuia plus d’un siècle. En voici la version telle que nous la tenons de M. Greville Mathèw, greffier-archiviste de la Colonie : Une race d’hommes existait sur la terre, quand arriva une grande inoadation. Il plut jour et nuit, semaine après semaine. Les eaux s’élevèrent rapidement, en sorte que tous les hommes, excepté un, furent noyés. Le survivant sehAta de gagner 1..

terres élevées et monta sur un pic escarpa. Cependant il pleuvait toujours ; les eaux couvraient la face de la terre et pourswvaient ce dernier Indien à mesure qu’ila’élevait de plus en plus sur le flanc de la montlglle. Enfin il parvint au sommet, s’y assit el remarqua que lei eaux, devant lesquelles il avait fui, continuaient à. monter. Dans son désespoir, il invoqua le Grand. Esprit, qui répondit à sa prière en changeant en pierre 1& partie

inférieure de son corpe, en sorte que, malgré le progrès des flots qui la couvrirent, il pOt tenir en place. Les saUlI, peu à peu, atteignirent sa poitrine ; mais alors les pluies ceslèrenL, l’inondation commença. _ baisser. Au milieu de la joie que lui causait sa délivrance inespérée, l’Indien solitaire fut saisi d’horreur en 1. n y a cependant mie dift’é1’8I1C8 très-frappante entre le phJlllque _ eotre les traits des deux sexes parmi les vrais Indiens rouges. Les hommes sont grands et ont les traits prononcés, avec un nez généralement aquilin. Les femmes sont (JI"CIiaairemut petites avec la figure plus ronde et le nez écrasé. Cette dift’érence était bien marquée chez L’Assiniboine et sa femme, dont notre frontispice do8l1e d.o_lentll ponrai\s (E4.)