Page:Milton - Cheadle - Voyage de l’Atlantique au Pacifique.djvu/331

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

AD PACIFIODE.


331


C’est entre Lytton et Yale que se trouvent la plupart des barres ou bancs de sable qui ont donD_, lors de leur découverte, une si étonnante quantité d’or. Les Chinois sont les seuls aujourd’hui _ les exploiter ; ils J’Y (ont d’un à dix dollars par jour. A. mesure que nous daeendions le Fraser, la végétation se modifiait. Les terraJ&eS disparaissaient. Les espaces plats, couverts seulement de booch-grass etde sapins jaunâtres disséminés, faisaient place à des terrains plus tourmentés et à UDe production plus drue de sapins Manee ; çà et Ii il Y avait quelques petits bouleaux et en général un taillis abondant d’arbrisseaux anouels.

Noul Ttmeft encore en rouœ beaucoup d’Indiens occupés à pêcher le saumon. Ils font cette pêche d’une façon curieuse. Ils choisissent dans les violents rapides quelque point où un remous ni8te, sous la proœction d’un roc surplombant. Du baut de ce roc, ils suspendent une petiœ plate-forme de perches, à une distance convenable au-dessus de l’eau, et, de là, ils fouillent sans relâche le remous, à l’aide d’une espèce de trouble. Les saumons, fatigués des efforts qu’ils ont faits pour remonter le torrent, se reposent un instant dans le petit remous, avant de renouveler leurs tentatives. C’est alors que les habiles p_cheurs les prennent par centaines. Nous avons vu aussi, ç_ et U, des tombes indiennes, ornées de nombreux drapeaux et souvent de figures sculptées, ayant presque la graodear naturelle, et peintes avec soin’. Ordinairement le fusil du défunt et ses couvertures, avec la plupart de ses autres effets, étaient suspendus ! des perches auprès de la tombe. De temps à autre, nous sommes passés près de la provision de poissons qu’un Indien avait préparée


nombre était si grand et les langages si variés, que l8s trcqueurs ne pou,aient pas s’entendre avec elles. La Compagnie fit donc un vocabulaire fort limité et composé de mots empruntés _ l’anglais, au français, au russe et aux langages indiens. En y joignant le. signes, ]e cbinouk est compris par tous les Indiens et 88d de \aogue générale dan,le D.Ord de l’Amërique. (Ed.)

1. D’aprlla ce qui a été dit plus haut, ces s{’pultures ne.emblent pas appartenir à des Choucbouaps. (7nld.)


,