respectueux, il s’arrête sur le seuil de la porte et salue…)
Mon cher maître !… Veuillez m’excuser si j’ose, de si grand matin…
Entrez donc, cher ami, entrez donc…
Le reporter (il s’avance timidement, en faisant des courbettes et des révérences).
Excusez-moi… Seulement, je… mon cher maître !
Mais non ! mais non !… Vous êtes chez vous ici, vous le savez bien… D’abord, ce n’est pas comme journaliste que je vous reçois… c’est comme ami… Vous êtes un ami.
Oh ! mon cher maître !
Mais si… mais si… Vous êtes un ami… Et vous avez beaucoup de talent.
Mon cher maître !
Beaucoup de talent… Votre article d’hier, vous savez, c’est une page !
Oh ! mon cher maître !
Mais asseyez-vous donc, cher ami… Vous déjeunez avec moi, n’est-ce pas ?
Oh ! mon cher maître !