Page:Mirbeau - Le Calvaire.djvu/140

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voix rauques ou perçantes rendaient plus suave encore la fraîcheur de sa voix, de cette voix que j’entendais encore, me disant : « Enchantée, monsieur… Mais, je vous connais beaucoup. » Je me levai…

— Quelle canaille, tout de même, que ce Lirat ! m’écriai-je en me mettant au lit, furieux de ce qu’il eût traité de la sorte une femme que je n’avais rencontrée, ni dans la rue, ni au Bois, ni au restaurant, ni au théâtre, ni au cabaret nocturne.