Page:Mirbeau - Protégeons-nous les uns les autres, paru dans Le Journal, 25 février 1894.djvu/16

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Pour se développer, pour utiliser leurs énergies latentes et leur pouvoir de création, le commerce et l’industrie ont, comme l’art, comme la littérature, comme la science, comme toutes les formes du dynamisme humain, besoin d’une absolue liberté. Ils ne vivent et ne s’affirment que par l’initiative individuelle, par le génie particulier, et non par la contrainte fiscale et les règlements administratifs. Les protéger, c’est les condamner fatalement à la routine, à la paresse, à la stérilité.