qui m’ont détachée de toi… c’est toi-même. Ta fille ?… Où prends-tu que je sois ta fille ? Nous n’avons jamais échangé dix mots. À quoi bon, d’ailleurs ? Tu n’aurais rien compris à ce que j’aurais pu dire… et toi… tout ce que tu dis… me dégoûte… me révolte…
Oui… oui… je sais… tu méprises les affaires… les affaires… mais pas l’argent…
T’en ai-je jamais demandé ? Je ne veux pas de tes cadeaux… je ne veux pas de ton argent… je ne veux pas de toi… je ne veux rien de toi…
Germaine !… c’est ton père !
Laisse donc… laisse donc ! (À Germaine.) Ah ! ah !… Qui t’a élevée ?… qui t’a nourrie ?
Mon ami… c’est ta fille !
Ton luxe ?… tes robes ?…
Dès que j’ai été en âge de comprendre… dès que j’ai pu me rendre compte d’où il venait, ton luxe… je l’ai répudié… Tes toilettes, je les ai refusées… parce qu’elles me brûlaient la peau… entends-tu ?… Parce que