Page:Mirecourt - Béranger.djvu/29

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Fort de ses illusions et de ses vingt ans, il se mit à chanter et à rire au nez de la misère.

Lisette était venue le rejoindre, Lisette était presque libre ! Elle lui rendait de fréquentes visites dans sa mansarde, et tous les rayons de l’amour et du bonheur y pénétraient avec elle.

Pan ! pan ! est-ce ma brune,
Pan ! pan ! qui frappe en bas ?
Pan ! pan ! c’est la Fortune ;
Pan ! pan ! je n’ouvre pas.

Tous mes amis, le verre en main,
De joie enivrent ma chambrette ;
Nous n’attendons plus que Lisette :
Fortune, passe ton chemin !

« Toute l’histoire de Béranger, dit Quérard, est dans ses chansons. Cela dure plus que des médailles de bronze. »

La philosophie du jeune amant de Li-