Page:Mirecourt - Béranger.djvu/58

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

La chanson, ce jour-là, jeta sa marotte et prit le deuil. Ses strophes funèbres[1] montèrent, comme un glorieux et suprême encens, vers l’âme du héros martyr.

Le troisième recueil de Béranger parut en 1825 ; mais l’éditeur, par prudence, ayant fait imprimer clandestinement et à part les chansons dangereuses, le volume expurgé ne fut l’objet d’aucune poursuite. Le parquet garda ses foudres pour le quatrième recueil, contenant les Révérends Pères, les Chantres de paroisse, les Missionnaires et la Messe du Saint-Esprit.

Nos bons jésuites y étaient aussi par trop maltraités.

  1. Le Cinq mai.