Page:Mirecourt - Béranger.djvu/69

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lui-même. Il termina par cette phrase courageuse :

« Sous l’indignation de ma conscience, j’ai pris la plume ; j’ai écrit sans peur et sans réticences ; je n’ai rien caché, j’ai bien fait ! »

La condamnation de Fontan a eu pour seule et unique cause l’article inséré dans l’Album et non le Mouton enragé, comme l’affirme M. Alexandre Dumas dans ses Mémoires, beaucoup trop inexacts pour leur étendue.

En 1829, les œuvres de Béranger étaient en pleine voie de publication.

Comme un malheur n’arrive jamais seul, notre poëte, après sa captivité à la Force, devait se trouver en présence de la