Page:Mirecourt - Dupin.djvu/38

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

La défense du maréchal Ney rendit M. Dupin populaire. Il plaida devant les cours prévôtales pour d’autres illustres accusés et donna l’appui de son talent aux journaux de l’opposition dans les nombreux procès qu’ils eurent à soutenir.

M. Dupin lui-même a fait son panégyrique à cet égard.

Écoutons-le parler en septembre 1839 :

« Pendant ces quinze années de lutte et de liberté, quel a été mon contingent ? s’écrie-t-il. Moi, si indignement attaqué, qu’ai-je fait autre chose que défendre autrui ? Avez-vous oublié les noms de mes clients ? Nos généraux accusés ou proscrits, Ney, Brune, Gilly, Alix, Boyer, Rovigo ! et les trois Anglais généreux sauveurs de Lavallette ! et les victimes des troubles de