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Page:Mirecourt - Gérard de Nerval.djvu/35

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— Oh ! non, non ! se dit Gérard, je suis le jouet d’un rêve !

Il se précipite hors du théâtre, la tête en feu, l’imagination en délire.

Au bout d’un quart d’heure, il rentre. Le même effet se produit, le visage d’Adrienne est devant ses yeux. Il profite d’un entr’acte, monte dans les coulisses, cherche la femme qui cause son trouble et l’aperçoit environnée de courtisans et d’adorateurs.

Gérard s’approche palpitant.

Plus il la contemple, plus il est frappé de cette ressemblance miraculeuse. Décidément ce n’est point un effet de la perspective, il lui est défendu de croire à une illusion de la rampe. C’est Adrienne, c’est elle-même !

La voyant sourire aux cajoleries et aux