Page:Mirecourt - Gérard de Nerval.djvu/41

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naturelle, brillant dans l’ombre de sa seule beauté, comme les Heures divines qui se découpent, avec une étoile au front, sur les fonds bruns des fresques d’Herculanum[1] ! »

Le lecteur va croire que nous faisons du roman dans cette biographie. Qu’il se détrompe.

C’est bien le portrait de Gérard de Nerval que nous traçons. Nous n’ajoutons rien à la peinture de cette âme tendre, timide, mélancolique et rêveuse. Impossible d’écrire sa vie sans toucher à un amour qui la traverse d’un bout à l’autre, et que la mort elle-même n’a pu chasser de son cœur.

Mais pourquoi, nous dira-t-on, ne par-

  1. Les Filles du Feu, page 128.