Page:Mirecourt - Gérard de Nerval.djvu/46

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avaient pas habitués à leurs ragoûts monstrueux, s’ils n’avaient pas empoisonné le bon sens public, si leur poivre long n’achevait pas de vous gâter le palais chaque jour, si les journaux se décidaient enfin à jeter par la fenêtre les mets détestables qu’on sert sur leur nappe, nous verrions se réaliser bientôt ce mot de l’Évangile : Et fiunt novissimi primi, et primi novissimi.

Les derniers deviendraient les premiers, et les premiers passeraient au dernier rang.

Comme romancier fin, délicat, pittoresque, comme écrivain de goût et de style, Gérard de Nerval est au-dessus des Dumas et des Eugène Sue.

À l’exemple de beaucoup d’autres hommes de lettres de l’époque, il n’a pas voulu