Page:Mirecourt - Gérard de Nerval.djvu/55

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

par un sentiment de respect auquel venait se joindre une douce superstition d’amour.

Il croyait que les descendants des rois seuls pouvaient coucher dans le lit de leurs ancêtres ou y recevoir quelqu’un.

Pour ce qui est de l’existence de pauvre diable que Jules Janin lui attribue, même aux jours de sa splendeur, Gérard de Nerval ne la connaissait point alors et ne l’a jamais expérimentée depuis, dans le sens qu’on attache ordinairement à ce mot. Il a pu mener la vie de bohème, sans doute ; mais celle-ci n’a pas le moindre rapport avec la vie de pauvre diable, M. Janin doit le savoir.

Notre modeste poëte ne voulait pas humilier ses amis par son luxe.

Théophile Gautier, Arsène Houssaye,