Page:Mirecourt - Gérard de Nerval.djvu/67

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charmantes, écrites sur les bords du Danube, au fond d’un bosquet du Prater, ou sous les grands ombrages du parc de Schœnbrunn. Depuis lors, Gérard fut un des collaborateurs les plus assidus de ce journal.

Il suivait assez régulièrement, dans le cours de son voyage, l’ordonnance bizarre des médecins de Paris ; mais l’âme ne se guérit jamais par un remède brutal et sensuel.

Gérard quitta l’Allemagne, revint en France et alla pleurer ses Amours de Vienne sur une tombe du cimetière de Montmartre.

Après avoir travaillé quelques mois à la Presse, il gagna de nouveau la frontière, et parcourut, le bâton de touriste à la main, l’Alsace, les Flandres et la Hollande. Cinq