Page:Mirecourt - Gérard de Nerval.djvu/88

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Trois fois il a été victime de ce mal inexplicable, et trois fois il en a triomphé par la seule force de son énergie.

On n’a jamais vu le fil du souvenir se briser dans son cerveau.

Il vient d’écrire pour la Revue de Paris l’histoire complète de ses sensations pendant la période qui a suivi sa troisième attaque, et le rédacteur en chef[1] nous a dit à nous-même que cette œuvre était admirable de vérité, de logique et de style.

Bientôt le public en jugera.

Gérard de Nerval ne s’est jamais fourvoyé dans le guêpier des révolutions ; jamais en politique il n’a salué le drapeau d’aucun système. Il ressemble à tous les cœurs honnêtes, à tous les hommes d’un

  1. M. Louis Ulbach.