Page:Mirecourt - Gérard de Nerval.djvu/89

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sens droit, que l’ambition n’aveugle pas : il est du parti de la France.

Une fois, une seule fois, on a pu le voir en colère, lui si doux et si placide ; ce fut le jour où M. Buloz, de la Revue des Deux-Mondes, prétendit que les Illuminés contenaient des germes de socialisme.

L’auteur, indigné, cria, tempêta, protesta contre les coupures.

On crut que l’agneau se métamorphoserait en lion.

Cependant, nous devons le dire, il y eut une époque où Gérard de Nerval se rapprocha quelque peu des Phalanstériens. Toutes les natures mystiques allaient volontiers de ce côté-là, ne s’apercevant pas d’abord que Fourier, ce Christ d’occasion, pillait les doctrines évangéliques et les ra-