Page:Mirecourt - Gérard de Nerval.djvu/92

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Il ne voulut plus entendre parler des Phalanstériens.

Après la publication des Illuminés, il écrivit pour la Revue des Deux-Mondes de savantes études sur Henri Heine. Son désir le plus vif était de retourner en Orient ; il s’efforçait d’économiser la somme nécessaire à cette seconde excursion, mais sans pouvoir y parvenir[1].

Sa poche ressemble au tonneau des Danaïdes : on y verse sans cesse, jamais elle ne se remplit.

Donnez à Gérard un billet de mille francs, et faites-le passer devant la boutique d’un brocanteur, il y laissera jusqu’à son dernier centime.

  1. Les droits de la pièce des Monténégrins, répétée à l’Opéra-National, devaient être consacrés à ce voyage.