Page:Mirecourt - Guizot.djvu/31

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de signer des deux mains l’acte additionnel aux constitutions de l’Empire.

Indigné de ce trait perfide, le mari de Pauline déclara partout qu’un refus positif de signature avait seul motivé sa disgrâce.

En réponse à cette insinuation aussi habile que mensongère, le Moniteur publia brutalement, le 14 mai 1815, la note suivante :

« Monsieur le ministre de l’intérieur vient de faire quelques changements dans les cadres de son administration ; mais il est si faux que le refus de voter pour l’acte additionnel ait influencé en rien sur cette mesure, que plusieurs employés qui ont signé oui, notamment M. Guizot, ont reçu leur démission, tandis que d’autres em-