Page:Mirecourt - Guizot.djvu/82

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ment l’extrémité dans la main du maître.

Ces deux hommes n’avaient qu’une même volonté, qu’une même action, et, disons-le, qu’une même rouerie.

Lors de l’ambassade de Londres, M. Guizot recevait des notes secrètes du roi. Il n’obéissait pas à M. Thiers. On a voulu nier ce fait, qui, dans un autre dictionnaire que celui des diplomates, s’appellerait une trahison.

Nous n’avons qu’un mot à répondre :

En laissant isoler la France dans la question d’Orient, l’ambassadeur a été inhabile ou il a été fourbe. Sortez de ce dilemme !

La complaisance du ministre pour le roi ne se bornait pas à la politique seule, elle descendait aux niaiseries les plus sottes et aux détails les plus extravagants.