Page:Mirecourt - Guizot.djvu/91

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nastie qui sentait le trône chanceler sous elle, rien ne lui coûta pour affermir ce trône. La paix à tout prix n’eut pas de plus intrépide défenseur. Dédains, humiliations, outrages, il avait un mandat pour tout accepter. Quand l’étranger versait l’affront, le ministre de Louis-Philippe tenait la coupe et nous forçait à boire.

Assez donc, assez, docteur !

Nous préférons à votre jugement celui de Cormenin. Lisez ce qu’il écrivait de M. Guizot en 1838[1], de M. Guizot l’homme implacable dans son ambition, dans ses doctrines et dans ses rancunes.

« Il passe, dit-il, pour être cruel. Ses yeux flamboyants, sa figure blême, ses lèvres contractées, lui donnent l’apparence

  1. Livre des Orateurs, page 518.