Page:Mirecourt - Louise Colet.pdf/15

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Plus tard, cela servit à la familiariser avec les poètes anciens et à développer les élans de sa muse. Toutefois, disons-le, nous regretterions de voir adopter universellement par la plus belle moitié du genre humain cette éducation trop solide et trop pédantesque.

De bonne heure notre héroïne sentit s’éveiller en elle le génie poétique.

Mais ses premières excursions sur le Parnasse affligèrent ses tantes ; le goût de la jeune personne pour la rime trouva chez les bonnes dames une sympathie médiocre.

— Caprice de fillette ! murmuraient-elles en raillant leur nièce sur sa manie d’écrivasser. Va, mon enfant, aligne des