Page:Mirecourt - Louise Colet.pdf/25

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déclare, demeure votre obligé, car il n’est malheureusement pas assez riche pour les payer ce qu’ils valent.

À ces mots, il sonne le garçon de bureau.

— Portez cette copie à l’imprimeur, dit-il, et prévenez-le que ce sera l’entête du journal !

Louise salue de sa plus belle révérence et sort.

— Ma foi, quand j’ai vu paraître cette femme délicieuse, j’ai cru me trouver en présence de l’une des trois Grâces de Germain Pilon ! dit Louis Boulanger.

— Oh ! mieux que cela, mon ami, mieux que cela, répond Ricourt : tu as