Page:Mirecourt - Pierre Dupont.djvu/58

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geois, son pittoresque langage, ses mœurs simples, et cette finesse, cachée sous la bêtise apparente et le dehors brutal, comme une fleur sous un buisson et houx.

Avec notre poëte, on est aux champs ; on y respire. Ses vers sentent l’aubépine et le sureau.

Bonne fille aux joues hâlées, sa poésie danse en cotillon court, sur les prés, à l’ombre des hêtres, et dort, jambes et bras nus, sous les saules.

Pierre Dupont suit le paysan du berceau à la tombe.

Il peint ses joies, ses tristesses, ses travaux, ses espérances. Il assiste à ses fêtes ; il entre avec lui dans la pauvre église du village.

Écoutez ! on entend un glas funèbre :